jeudi 22 mai 2008

C'est chaud



Comme toute personne ayant la foi, le scribe a besoin de son temple, d'un lieu de culte où il peut pratiquer à l'abri des inconvénients de la vie moderne. Les catholiques ont les églises. Moi, j'ai la Brûlerie St-Denis.

En fait, non, je devrais plutôt dire que j'ai npas mal de cafés où j'aime me rendre occasionnellement (c'est à dire pas souvent) pour écrire en écoutant de la musique. Je sais pas pourquoi, mais quand je me retrouve devant un écran dans un endroit public, il y a comme quelque chose qui me pousse à travailler un peu. Comme si j'étais conscient du temps qui passe quand je me trouve à l'extérieur de chez moi.

Et là, grande nouvelle, la nouvelle bannière des Brûleries St-Denis vient d'ouvrir ses portes à deux coins de rues de chez moi, là où auparavant trônait un affreux Domino Pizza en faillitte. Il n'y a pas à dire, la rue Masson est en train de renaître, et ça fait du bien.

Hé, quand même, une Brûlerie St-Denis... Y'a pas vraiment plus Montréalais que ça, si vous voulez mon avis.

In other news, le slogan du Festival Juste pour rire est "Un été show". Ark. Une phrase comme ça ne fait pas très très Montréalais; ça sonne plutôt comme un mauvais jeu de mot digne d'une salle de spectacles de région où c'est le proprio qui fait son marketing lui-même en collant des lettres fluos dans la vitrine de sa billetterie.

"Un été show." Fuck. Le pire, c'est que Louis-José Houde, celui-là qui vient de gagner l'Olivier de l'année, a déjà dit dans une chronique à La Presse qu'il haïssait les jeux de mots avec "chaud" et "show". Et là, c'est Juste pour rire qui débarque avec cette dégoûtante expression.

Bon, j'y vais, il fait trop show à la Brûlerie St-Denis, sûrement que le feu est pogné...

Scusez.

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