jeudi 31 juillet 2008

Pour amateurs seulement

Depuis deux semaines, j'ai renoué avec une habitude que j'avais quand j'étais un gamin qui portait des pyjamas du Canadien: je suis plongé dans un jeu vidéo. La dernière fois que ça m'était arrivé, c'était en secondaire 2 avec Starcraft.

L'objet de mon plaisir est Grand Theft Auto IV, un jeu satisfaisant à souhait qui n'a pas vraiment besoin de présentation. Enfin, j'ai bien ri quand ma compatriote blogueuse Cab m'a fait voir cette hilarante parodie de l'humoriste américain Dave Chapelle. Voilà...

samedi 26 juillet 2008

Ça sent le cowboy


Les Cowboys Fringants.

Il y a un bout qu’on ne leur a pas aperçu la binette, à ce quintette devenu quatuor qui a tant bercé nos adolescences. Du moins, la mienne. Depuis le départ du batteur Dominic Lebeau, il y aura bientôt un an, c’est pas mal le calme plat. Quelques shows en France, mais de notre côté de l’Atlantique, ils se sont faits plus que discret.

Or, les CF ont mis en ligne récemment une série de dates de spectacles qui s’étend de novembre à mai, signe qu’ils sont prêt à reprendre bientôt le collier.

On se fait oublier dans les médias, on annonce quelques dates en région... Ça prend pas la tête à Papineau pour sentir que quelque chose s’en vient au pays du country rigolo.

Ajoutez à ces indices la promesse de la sortie du nouvel album «quelque part en 2008», et je gagerais avec vous un petit 2$ qu’ils lanceront la suite de la Grand-Messe quelque part dans cette fenêtre qu’on appelle «la rentrée culturelle», de la fin août à la mi-novembre. Mes Aïeux fera la même chose, ça, c’est déjà confirmé. Pourquoi les Cowboys n’en feraient-ils pas autant?

Ce serait plus que logique. Sachant que la nouvelle tournée s’échellonne jusqu’en mai, il serait bizarre de lancer l’album au beau milieu de celle-ci. À moins que les CF n’en profitent pour casser leurs nouveautés devant public? Ou qu’ils attendent l’été prochain? Mais pourquoi, et avec quoi, retourneraient-ils sur la route dans ce cas?

Je vous le dis, ça s’en vient, ce nouvel album. J’en mettrais ma main au feu.

jeudi 24 juillet 2008

Le scandale

Je me demande comment naissent les scandales. On dirait qu'il n'existe aucune règle logique derrière ça. Étrange, puisque même les choses les plus inusitées trouvent leur explication quelque part. Tenez, hier, il y a eu deux trombes d'eau pas loin du Vieux-Port à Montréal. Ça arrive très rarement, mais on sait pourquoi le phénomène existe, on comprend les mécanismes qui le sous-tendent.

Ce n'est pas vrai pour le scandale. Surtout quand il est médiatique.

Il y a trois semaines, j'assiste à un spectacle pour ma job, j'en fais la critique. Une ligne à la fin d'un paragraphe soulève un questionnement sur la pertinence d'un passage précis dans le show. Ça passe comme une lettre à la poste, personne n'en entend jamais plus parler, ni du spectacle, ni de mon texte. Affaire classée.

Il y a quelques jours, un collègue revient sur le sujet dans un billet. Il cite le reproche que j'avais écrit pour se questionner, à son tour, sur ce qui est acceptable ou non, moralement, dans un spectacle. Et là, la bombe explose. Le billet se retrouve sur la première page, il est repris à la télé, l'artiste se trouve plongé dans un tourbillon pas mal plus fort qu'une trombe d'eau.

Considérant que les deux textes utilisaient la même matière première, pourquoi le scandale a-t-il éclaté à la deuxième occasion, et non pas à la première? Quelle variable nous manquait-il il y a trois semaines qui est soudainement apparue pour que l'affaire prenne des proportions si démesurées?

Voilà pourquoi je m'interroge sur la polémique et, surtout, sur ses causes. Bien sûr, il s'agit ici d'un phénomène médiatique, alors on peut défiler la liste traditionnelle des accusés: sensationnalisme, incompréhension, plagiat entre les médias. N'empêche. Aucun de ces facteurs ne m'expliquent ou me donnent un indice sur l'élément déclencheur du feu de bourssaille.

La seule chose que je peux en déduire, c'est que le scandale est comme la plupart des phénomènes sociaux, donc qu'on ne peut jamais tout à fait les comprendre étant donné leur extraordinaire complexité. Chaque individu formant la collectivité a des règles et agissements différents, ainsi, il est impossible de prédire à coup sûr la réaction de l'ensemble. Au contraire des sciences naturelles, qui basent leurs résultats sur des données inéluctables, j'ai l'impression que les sciences sociales (celles qui pourraient répondre à ma question) ne sont pas assez concrètes, ou ne s'appuient pas sur des choses assez tangibles, pour trouver des réponses définitives. Enfin.

C'est un peu lourd, tout ça. Un peu de détente.

*LE SHOW DE RADIOHEAD EST DANS 2 SEMAINES!!!*

*J'AI LA TÉLÉ!*

*UNE SEMAINE AVANT LA RÉPONSE DE MATS SUNDIN!*

*UN NOUVEAU AVGN EST SORTI, ET C'EST BATMAN!*

La vie est belle, quand même.

mardi 22 juillet 2008

Victoire!



Hier, j'ai appelé Bell pour leur demander où était mon modem, cette bestiole qui me permettrait dans un monde hypothétique d'être branché à ce qu'on appelle internet, entre mortels. Je n'avais pas sur moi le code Machin qu'ils m'avaient envoyé par courriel (devinez pourquoi), alors ils ne pouvaient pas me renseigner. "Le technicien va passer chez vous mercredi, il devrait vous aider." Bon. Je commence à être habitué.

Ce matin. Je suis endormi, il est 10h-11h du matin. Ça sonne à la porte. Je titube jusqu'au vestibule en pyjama, il y a un facteur qui tient une boîte blanche dans sa main et qui me regarde...

-"Monsieur Mayer?"

-"Mettons."

Le modem! Je me suis senti comme un enfant qui voit le père Noël, sauf que là, le vieux disitributeur de cadeaux portait des shorts bleus et était syndiqué.

Tout ça pour dire que je suis désormais online, comme on disait sur mIRC en 1999.

Ça m'a juste pris 22 jours. Yé.

lundi 21 juillet 2008

Auto-congratulation



C'est très imbus de soi-même ce que j'écris là, mais il est 7h et... c'est ça.

Je suis content parceque ma fin de semaine a été, disons, rock and roll, et ça tombait bien car je couvrais le show de l'une des dernières moitié du groupe qui a fondé ce style de musique, Paul McCartney. Et, comble de joie, toute cette folie démesurée autour de ce spectacle a fait que mes affaires ont fronté à Montréal, quelque chose qui m'arrive aussi souvent qu'une éclipse solaire depuis que je suis dans ma section au journal.

Alors voilà, auto-poignées de main, auto-claque dans le dos, tu as fait une bonne job ce week-end, maintenant, sacrez-moi patience avec McCartney, le 400e et la "folie des touristes". J'en ai assez.

Prochain mission: avoir internet chez moi. Ça se corse...

samedi 19 juillet 2008

Définition de l'ironie

Mesdames et messieurs, bienvenue au Grand Décompte "Aurais-je internet dans mon appart un jour oui ou non" 2008! On se rappellera que la semaine dernière, tous les espoirs étaient permis après la visite d'un technicien qui a posé un mystérieux câble dans le garde-robe. La connexion fonctionne-t-elle depuis ce jour? Bien sûr que non! Nous en sommes désormais rendus à s'amuser au "Jeu de l'attente", qui consiste à attendre qu'un modem nous soit livré à domicile. Inutile de préciser que nous n'avons eu aucune nouvelle de l'engin, et que le légendaire service à la clientèle de Bell ne nous donnera certainement pas la réponse à nos questions. (Je condamne sans procès, et j'aime ça)

*Spot publicitaire, retour à la vraie vie*

Non, j'ai pas encore accès à internet (quoique "à la civilisation" serait plus approprié par les temps qui courent), 18 jours après ma demande initiale. Le plus drôle, c'est que j'ai dû attendre d'être dans un train en marche (où je suis actuellement) pour prendre mes courriels pour la première fois en cinq jours.

J'ai pas internet chez moi mais je l'ai dans un train. C'est très, très web 3.0 mon affaire.

mardi 8 juillet 2008

Repose en paix, petit cadran



Dans mon coin de pays, deux restaurants déjeuner se livrent une guerre sans merci depuis la nuit des temps: le Réveille-Matin, et la Grand-Mère poule. Les établissements sont chacuns de petites institutions dans le quartier, le premier étant légèrement plus "trucker" (lire, deux-oeufs-bacon) que l'autre, qui fait davantage jeune branché.

Ce matin, en marchant vers la Brûlerie St-Denis dont j'ai déjà fait l'éloge, mon coeur a été peiné de voir qu'un désastre de nature inconnue a frappé le Réveille-Matin, mon favori des derniers temps. De gros panneaux de bois bloquent les fenêtres et des gars pas de classe sacrent en nettoyant ce qui semble être les restes d'un dégat d'eau majeur.

Ça a l'air qu'on va être obligé d'aller à la Grand-Mère pour les prochaines semaines...

MISE À JOUR: J'étais en train de boire mon espresso (je suis branché) à mes quartiers généraux de la Brûlerie quand j'ai paerçu la proprio du restaurant assise à mes côtés avec son agent d'assurance. N'écoutant que mon instinct de défenseur de la Démocratie, je me suis penché et lui ai demandé des nouvelles de son affaire. Sinistre: un feu. Date de réouverture: 2-3 mois. La proprio vous envoie tous ses salutations, lecteurs avides.

mercredi 2 juillet 2008

Je déménage

Alors, non, je n'updaterai pas mon blogue aujourd'hui.

Lisez donc celui de Cab à la place.