samedi 31 mai 2008

Attendre...

C'est vraiment le comble de la non-montréalitude: j'attend le début d'un show d'Éric Lapointe dans un bar de St-Lazare, à 45 kilomètres du centre de l'univers (vous aurez reconnu le quartier Rosemont). Mais, comme une île sans fils à milles et une tentacules, le bar en question possède un (très faible) signal wireless qui me permet de bloguer pendant que j'attend.

Autre chose qui me permet d'attendre, c'est la chanson de Papa Roach (Broken Home, excellent toune en passant, ça me rappelle mon adolescence) qui joue en ce moment.

Puisque la chanson est finie et que le show commence bientôt, je vous offre donc ce bijou de marketing publicitaire, toujours sous le thème de l'attente.



"Nous fabriquons pendant que vous attendez". Wow. Ce slogan-là m'inspire bien des choses, dont des images de moi en train de poireauter pendant qu'un fabricant de stores gosse mon nouveau rideau (ce qui est vraiment très loin d'être romantique et/ou attrayant), mais pas la confiance. C'est comme si ils t'avertissaient d'avance que tu va attendre longtemps. "-Quand est-ce que je vais avoir mon store? -Heille, toé, attend! T'as pas lu l'avertissement devant le magasin?"

Je me sens déjà mieux.

vendredi 30 mai 2008

L'album rouge de Weezer dans nos écouteurs

C'est pas pour écoeurer personne, mais en déballant le courrier cet après-midi au bureau, je suis tomber sur beaucoup de CD à l'allure poche, ainsi que...



Yesss! Le nouveau Weezer juste pour moi (et les milliers de gens qui l'auront piraté sur le web d'ici là) jusqu'à mardi prochain, je crois rêver. À noter que le band a devancé ce lancement sans avertissement cette semaine, et que, ben c'est ça, le Red Album sera en magasin mardi le 3 juin.

Je vous dirai si c'est bon quand ça va me tenter, bon.

jeudi 29 mai 2008

Nous avons le coupable

Malheureusement, le coupable en question n'est pas l'étrange zozo qui tient son chien dans une main sur la photo distribuée partout sur Mont-Royal ces jours-ci (voir post précédent, pour les hordes de lecteurs avides qui ne saisissent pas l'allusion).

Il s'agit plutôt de cette horrible publicité d'une organisation respectée (jadis) pour sa créativité.



Je n'ajouterai rien à cette ineptie qui se cale d'elle-même. En fait, je n'ajouterai rien d'autre que ce qu'a déjà dit Louis-José Houde, un régulier au Festival Juste pour rire, dans sa chronique du 16 octobre 2003 à La Presse:

"Moi, je suis heureux d'aller faire des shows n'importe où, tant que la salle ne fait pas sa promotion d'été en utilisant des jeux de mots avec"chaud" et " show ". Exemples : "Un été show !" "Cet été, les meilleurs chauds d'humour! " Ho ho! Je pense que tous les artistes devraient refuser de participer à un événement qui fait sa promotion en utilisant un jeu de mots qui a vu le jour en même temps qu'Aurèle Joliat."

Avouez que la savoureuse ironie apaise un peu la colère provoquée par ce slogan indigne...

mercredi 28 mai 2008

Pourquoi le soccer, c'est poche

Certains d'entre-vous me demandaient depuis des heures de raconter mon aventure à l'Impact. Eh ben, j'ai été vraiment enchanté.

Nous sommes arrivés, moi et mon ami Goldorak, en convergeant vers le stade Olympique en marchant le long de Pix-IX, ce qui est vachement montréalais, vous en conviendrez. Le stade, dans mon souvenir, ça faisait au moins huit mois que les gens ne s'étaient pas volontairement dirigé vers lui (au show de The Police), mais bon.

Nous arrivons au stade, ça sent le hot-dog, les gens sont de belle humeur, il fait beau, le soleil brille, lalalère, ça va être le fun, que je me dis.

Voici la vue que nous avions lors du coup d'envoi du match.


La foule est en feu


Quinze minutes plus tard, l'Impact a une échappée:


Un spectateur enjoué retient son souffle


Wow, de l'action à son meilleur.

On réussit à s'asseoir, 35 minutes après le début de la game, parcequ'il y a six guichets pour donner genre 3000 billets à autant de fans qui ont eu le malheur d'arriver seulement vingt minutes en avance. L'expression "billet électronique" ou "nous sommes en 2008" n'est visiblement pas entrée en considération dans la construction du stade Saputo. Bref.

À la mi-temps, après s'être levé exacteent au coup de sifflet, on essaie de se rendre aux toilettes, moi et Goldorak. Voici la vision d'horreur qui nous y attendait:



À la queue-leu-leu, comme on dit.

J'aime pas vraiment le soccer, genre que je considère que les joueurs sont de grands athlètes et tout, vraiment je le pense, mais ça ne vient pas me chercher. Je ne connais pas les joueurs, il n'y a pas de tradition au pays, quand j'étais petit chez moi on écoutait le hockey, j'imagine que c'est la même chose pour le soccer pour d'autres personnes, enfin.

Mais j'ai aimé ma soirée à l'Impact. Même si on a attendu 45 minutes pour avoir nos billets, moi et Goldorak, en compagnie de centaines de fans en maudit, parcequ'il n'y a pas assez de guichets aux portes du stade. Idem pour les toilettes, maudit, il y a 12 000 personnes dans les estrades, pourquoi n'avoir que deux-trois toilettes?

En tout cas, au moins, Goldorak a pu se venger en notre nom en foutant le feu aux estrades en fin de partie.


Ah oui, et pour couronner le tout, la game s'est finie 1-0 pour Toronto. Esti que je le savais. 1-0, aucun but pour cheerer pour son équipe. Des fois, c'est poche, le soccer.

mardi 27 mai 2008

Allez les bleus


J'aimerais vous faire un dessin, mais mon ordi n'est tellement pas montréalais qu'il est incapable d'ouvrir l'application Paint que j'ai downloadé exprès pour ça. Maudit.

En tout cas, dans quelques heures, moi et mon ami Goldorak (son vrai nom est Julien, mais je trouve que ça fait plus aventurier comme ça) irons voir une game de soccer, chose que je n'ai pas faite depuis que j'ai vu ma soeur compter un but pour les Éclipses de St-Eustache il y a deux ans. Cette fois, je gradue dans les ligues majeurs, en allant voir l'Impact.

Avec leur nouveau stade, il y a quelque chose qui me dit que ça pourrait (notez le conditionnel) devenir une activité très montréalaise, tout comme marcher, attendre l'autobus et grimper la bute de sable qu'on a nommé Mont-Royal. Je vous dirai, milliers de lecteurs chanceux, si ça vaut la peine ou non.

Ah, et pour le dessin, imaginez une flèche blanche qui pointe un bonhomme allumette dans les gradins, et au-dessus de laquelle il est inscrit "Moi". Ça va faire la job.

dimanche 25 mai 2008

Le Mont-Royal est envahi

Attention, bulletin d'information spécial en provenance de la salle des nouvelles de (nom d'un grand média obscur ici). Un chien laid a été perdu sur l'avenue du Mont-Royal, et ses (pauvres) propriétaires offrent une récompense pour le retrouver, envahissant ainsi les dizaines de lampadaires sympathiques qui juxtent ladite avenue.

Les policiers sont sur l'affaire.

samedi 24 mai 2008

Ah, cette cocaïne...


Bon, ce n'est pas très montréalais comme post, mais étant donné que ce soir je vais à l'opéra et que ça me met de belle humeur, j'ai le droit de faire ce que je veux.

Quand je travaille, j'ai presque toujours une immense paire d'écouteurs sur la tête. Ça fait choquer mes collègues des fois, quand ils veulent me parler, alors le vendredi j'utilise les petites gogosses blanches de mon regretté iPod. Mais voilà, je viens de me souvenir pourquoi mes grosses cannes noires surdimensionnées sont essentiels à ma survie.

J'écoutais la chanson This Cocaine Makes Me Fell I'm On This Song (d'où le titre du post) de System of a Down avec mes gros écouteurs, et je me suis rendu compte pour la première fois qu'il y avait du piano dans ce morceau. Derrière, très loin derrière la grosse guitare, la voix fuckée de Serj et la batterie plutôt lourde, j'ai perçu quelques notes de cet instrument aussi acoustique qu'incongru dans l'univers de SOAD. J'ai dû écouter cette maudite chanson 30 fois dans ma vie et jamais je n'avais même soupçonné l'existence de cette track de piano camouflée.

Alors voilà. Achetez vous tous des gros écouteurs performants, ça vaut la peine même si vous avez l'air twit avec ça sur la tête.

Demain, comment j'ai découvert du xylophone dans Reign In Blood de Slayer.

Ben non.

vendredi 23 mai 2008

On aime le porc et les bines



Ohhh que oui, on aime ça. Le nouveau clip de Weezer, sorti aujourd'hui sur le net.

Il est pas mal plus original que le nom de la nouvelle chronique destiné aux adolescents dans le Cahier Week-end du JdM, qui s'intitule "Full Culture".

Full Culture? Pourquoi pas "Culture Ados" ou "Culture Junior" tant qu'à utiliser un ramassis de cliché? Ça paraît tellement que cette chronique veut intéresser les ados que les ados eux-même ne la trouveront pas drôle.

En plus, le by-line (pastille de couleur avec la photo du collaborateur) est mauve. Pas très in, cette couleur-là.

jeudi 22 mai 2008

Comment spinner son décès

Mourir, c'est déjà ennuyant; imaginez si personne ne prête attention à votre agonie! Pour mourir dans un grand fracas, le futur décédé devra s'assurer de respecter un certain nombre de règles à géométrie variable qui lui permettront de faire les manchettes des médias québécois. Les résultats sont probants: alors qu'une recrue verra la fin de son existence passer complètement sous le radar médiatique, les vrais maîtres parviennent à se faufiler jusqu'en première page des journaux. Certains ont même droit à des funérailles télévisées ou à des tribunes téléphoniques subséquentes sur les ondes radios. Voici quelques conseils pour une mort médiatique réussie.

-L'élément de surprise est crucial. Se faire frapper par une voiture en plein jour, c'est bof; par contre, se faire frapper par un tracteur de déneigement ou par une calèche du Vieux-Montréal augmentera votre star rating de mort.

-Toujours laisser une photo de vous en train de sourire à vos proches; l'article sur votre mort passera de la page 15 à la page 7 s'il y a une belle photo.

-Avertir un de vos proches qu'il sera la personne-ressource qui parlera aux médias au nom de toute la famille après la tragédie. S'assurer que cette personne a un cellulaire et qu'elle répondra en quote du genre "Il est mort en faisant ce qu'il aimait" ou "On espère que ça fera réfléchir les gens".

-Si meurtre il y a, s'arrangez pour que ce soit par un récidiviste qui a déjà été condamné pour une affaire d'agression sexuelle (encore mieux si c'est contre un mineur) ou d'alcool au volant. Si possible, le meurtrier sera un homme du même village que vous dont les voisins pourront dire "qu'il y avait quelque chose de bizarre chez lui".

-Essayez de ne pas mourir un samedi soir si vous souhaitez faire le front ou le reportage d'ouverture à la télé; les médias détestent les histoires tristes le dimanche matin. L'idéal est jeudi ou un vendredi en début d'après-midi; ça laisse juste assez de temps au journaliste de se retourner de bord, et pas assez au rédacteur en chef pour trouver que la télé a déjà assez couvert l'évènement pour fronter avec ça le lendemain.

-Relier sa mort à un phénomène récent et mal compris est un atout. Une nouvelle connaissance Facebook qui vous assassine ou une overdose d'une drogue récente, comme le crystal meth ou la salvia, feront très bien l'affaire.

-Soyez bénévole pour une organisation charitable quelconque; ça donne d'excellents intervenants aux médias pour le suivi de l'histoire la semaine d'après.

-Laissez passer quelques jours avant que les policiers ne retrouvent votre dépouille; le suspense et les progressions d'une enquête sont comme la farine et le lait dans un bon gâteau. C'est essentiel.

-Emportez trois de vos amis dans la mort avec vous (en coursant en voiture avec un inconnu pendant que vous êtes saoûl par exemple) et vous serez connu du Québec en entier. Les mots tendres envers vous risquent toutefois d'être moins fréquents aprèa ladite tragédie.

Si jamais les milliers de lecteurs de ce blogue ont d'autres suggestions, ne prenez pas la peine de me les envoyer, je ne les prendrai pas en compte.

Allez et mourrez en paix, comme ils disent.

C'est chaud



Comme toute personne ayant la foi, le scribe a besoin de son temple, d'un lieu de culte où il peut pratiquer à l'abri des inconvénients de la vie moderne. Les catholiques ont les églises. Moi, j'ai la Brûlerie St-Denis.

En fait, non, je devrais plutôt dire que j'ai npas mal de cafés où j'aime me rendre occasionnellement (c'est à dire pas souvent) pour écrire en écoutant de la musique. Je sais pas pourquoi, mais quand je me retrouve devant un écran dans un endroit public, il y a comme quelque chose qui me pousse à travailler un peu. Comme si j'étais conscient du temps qui passe quand je me trouve à l'extérieur de chez moi.

Et là, grande nouvelle, la nouvelle bannière des Brûleries St-Denis vient d'ouvrir ses portes à deux coins de rues de chez moi, là où auparavant trônait un affreux Domino Pizza en faillitte. Il n'y a pas à dire, la rue Masson est en train de renaître, et ça fait du bien.

Hé, quand même, une Brûlerie St-Denis... Y'a pas vraiment plus Montréalais que ça, si vous voulez mon avis.

In other news, le slogan du Festival Juste pour rire est "Un été show". Ark. Une phrase comme ça ne fait pas très très Montréalais; ça sonne plutôt comme un mauvais jeu de mot digne d'une salle de spectacles de région où c'est le proprio qui fait son marketing lui-même en collant des lettres fluos dans la vitrine de sa billetterie.

"Un été show." Fuck. Le pire, c'est que Louis-José Houde, celui-là qui vient de gagner l'Olivier de l'année, a déjà dit dans une chronique à La Presse qu'il haïssait les jeux de mots avec "chaud" et "show". Et là, c'est Juste pour rire qui débarque avec cette dégoûtante expression.

Bon, j'y vais, il fait trop show à la Brûlerie St-Denis, sûrement que le feu est pogné...

Scusez.

samedi 17 mai 2008

27 St-Joseph Est

Mon amie et designer personnelle CaB viens de me faire remarquer que je n'avais toujours pas justifié le titre de mon blogue. En m'y attardant un peu, je me suis dit qu'elle avait raison. Alors voilà.

Quand je sors dehors le soir, au moment où mon pied fend l'air du printemps (je suis inspiré), je sais qu'il me reste 20 minutes avant d'être assis sur une belle rue avec des arbres, verre à la main. Des fois il faut prendre le bus, ouais, c'est plate, ça coupe le moment un peu, c'est beaucoup moins poétique, dans les films, personne ne prend l'autobus, mais bon, alors quand je sors dehors, je sais que dans 20 minutes, je vais... On se comprend.

Voilà donc pourquoi ce blogue s'appelle C'est tellement montréalais.

Demain: la psychanalyse d'un moment important de ma vie.

Ben non.

Karkwa frole le 10 000


Bon bon, sept semaines après son lancement, Le volume du vent atteindra les 10 000 exemplaires vendus cette semaine. C'est une prédiction, mais avec 9 314 exemplaires envolés en date du 11 mai, ça prendrait une catastrophe nucléaire pour que la gang à Louis-Jean Cormier ne traverse pas cette étape symbolique. Et c'est un bon résultat ça, dix milles? Je laisse la décision venir d'elle-même, mais en guise d'indice, Boom Desjardins en est rendu à un score de 12 000. Et il a une semaine d'avance sur Karkwa, le coquin.

Cela dit, même après cinq-six écoutes, je tique encore sur ce nouvel album. Je sais pas, il me semble que la voix est trop effacée et qu'il y a beaucoup plus d'enrobage qu'auparavant. Pas un mauvais disque, mais je suis un tantinet déçu. Il me semble que rien sur ce nouveau disque n'accote Les Vapeurs ou Le coup d'état... Au moins, Dieu merci, il n'y a pas d'équivalent à Pili-Pili , que j'ai écouté au complet très exactement deux fois dans ma vie. (Dans la colone "Compteur" de mon iTunes, le chiffre de cette chanson est encore à zéro.)

Peut-être qu'avec le temps je vais succomber. En tout cas, je lui donnerai encore une nouvelle chance dans mes écouteurs dans les prochains jours, ça, c'est certain...

vendredi 16 mai 2008

Tu dois connaitre ça


Mine de rien, mes potes (eux ne le savent pas, mais moi je les considère comme des amis d'enfance) de Protest The Hero brûlent tout sur leur passage avec leur deuxième album, Fortress.

Les mecs ont atteint les 20 000 disques vendus au Canada en 15 semaines, selon des chiffres secrets (pas tant que ça) que j'ai obtenu en appelant un de mes amis (qui est en fait le contact d'un contact qui me l'a refilé pour son propre bénéfice, alors je n'ai aucun honneur, mais se vanter d'être branché dans le milieu des médias est tellement montréalais que je ne pouvais passer à côté).

C'est juste deux fois moins que Simple Plan, qui a scoré 56 000 en 13 semaines. Et autant que Daft Punk et ses 19 247 boîtiers d'Alive 2007 (un coup de coeur personnel).

Wow. Ce blogue se souvient d'être allé voir Protest The Hero au très montréalais Club Lambi il y a un an et demi. Il devait y avoir moins de cent personnes. Voilà pas longtemps, le band a co-headliné une tournée avec Chiodos et From First To Last. C'était au Metropolis.

Dieu que les jeunes grandissent vite...

mercredi 14 mai 2008

Tellement Montréalais...

...et tellement belle est l'image de ce blogue que je fais de ce pas entrer CaB dans la section Hall Of Fame section Arts de ma vie.

On aime.

samedi 10 mai 2008

Au départ

Au départ, rien.