Joyeux Noël à vous tous, amis blogueurs et amis tout court. Merci spécial à Cab, pour m'avoir ordonné de tenir un blogue il y a pas mal un an cette semaine. Et pour l'avoir designé avec son talent, naturellement.
Il y a un nouveau AVGN en plus pour nous gâter.
Oubliez pas le eggnog!
mercredi 24 décembre 2008
vendredi 19 décembre 2008
Du hockey
Le hockey n'a jamais été aussi intéressant qu'aujourd'hui.
Regardez ça, même ceux qui ne connaissent pas le hockey peuvent aimer ça. L'histoire. Les Sharks de San Jose ont une fiche impeccable de 23 victoires, 3 défaites, 2 fusillade. Ils sont en feu depuis trois semaines, et hier, ils rencontrent les puissants Red Wings de Detroit, les très grands champions de la coupe Stanley l'an dernier. Un duel de maîtres, les winners de l'an dernier contre les nouveaux maîtres, épique.
Imaginez donc que les Red Wings ont sacré une volée de 6-0, vous avez bien lu, une vraie de vraie lessive. J'imagine la scène dans le vestiaire des Sharks après; et si nous étions comme les Patriots? Bref, je pense pas que les Red Wings se retrouveront en finale de la coupe, j'y allais pour les Sharks, mais là, je ne suis plus certain.
Sinon, le Canadien a bien terminé sa semaine avec une magnifique victoire contre les Flyers, qui n'étaient qu'à 3 points en avant de nous avant le match. Là, nous sommes à 1 point de la quatrième position dans l'Est (et c'est excellent).
Cela étant dit, je suis encore 56e dans mon pool de hockey, ça serait très bien si c'était le pool de la Cage aux sports, mais non, nous sommes 70 participants, alors je suis fort mauvais.
jeudi 18 décembre 2008
C'est le temps du meilleur de l'année
Si vous me permettez, j'aimerais faire l'inverse de l'autre jour, soit le Top 6 des artistes que je me suis mis à écouter cette année. J'en connaissais certain de ceux-là avant, mais j'ai développé une vraie affection pour eux ces douze derniers mois seulement. Et pourquoi le Top 6? Parce que j'aime aller une coche plus loin, comme disait l'autre.
1) Radiohead. Oui, oui, je sais, je sais, je suis en retard, mais à ma décharge, j'ai toujours cru que la gang de Thom Yorke faisait de la musique inaccessible à la Tool. Ben non, finalement.
2) Coldplay. Ce qu'il y a de poche avec ça, c'est que j'ai commencé à aimer ça une semaine APRÈS leur passage au Centre Bell, et depuis ce temps, mon intérêt ne cesse d'augmenter. J'ai reçu leur nouveau Viva la Vida la semaine dernière, et il roule presque autant que le nouveau Bloc Party ces temps-ci dans mes écouteurs, c'est pour dire.
3) Mes Aïeux. Même si je ne suis jamais capable de terminer l'album parce qu'ils ont eu la mauvaise idée d'étirer la sauce à mi-chemin, je me claque les trois premières chansons de La ligne orange assez régulièrement. C'est déjà mieux que pour En famille, dont je n'ai jamais pu compléter l'écoute.
4) Ariane Moffatt. Pourquoi personne ne m'a dit avant que c'était si bon que ça? Je veux dire, ok, j'ai plein d'amis qui écoutaient ça, mais pourquoi aucun ne m'a forcé à m'asseoir quinze minutes en me collant des écouteurs sur la tête? Devrais-je blâmer TechnoBeanie pour sa nonchalence?
5) Coeur de pirate. Ç'aurait été difficile de la découvrir avant cette année puisqu'elle n'était qu'une vulgaire pianiste dans le très bon band Bonjour Brumaire, mais ça a été mon coup de coeur de l'été (avec Duffy, mais elle, je n'ai pas ressorti son disque depuis le 31 août. Ça s'écoute juste pas en hiver, s'te musique-là).
6) Beck. Il aura fallu Modern Guilt pour m'embarquer, même si j'ai raté son show pour je-ne-me-souviens-plus-pourquoi.
La musique est le meilleur moyen pour passer à travers les longues, longues, longues journées au bureau ces temps-ci. Merci, les artistes!
1) Radiohead. Oui, oui, je sais, je sais, je suis en retard, mais à ma décharge, j'ai toujours cru que la gang de Thom Yorke faisait de la musique inaccessible à la Tool. Ben non, finalement.
2) Coldplay. Ce qu'il y a de poche avec ça, c'est que j'ai commencé à aimer ça une semaine APRÈS leur passage au Centre Bell, et depuis ce temps, mon intérêt ne cesse d'augmenter. J'ai reçu leur nouveau Viva la Vida la semaine dernière, et il roule presque autant que le nouveau Bloc Party ces temps-ci dans mes écouteurs, c'est pour dire.
3) Mes Aïeux. Même si je ne suis jamais capable de terminer l'album parce qu'ils ont eu la mauvaise idée d'étirer la sauce à mi-chemin, je me claque les trois premières chansons de La ligne orange assez régulièrement. C'est déjà mieux que pour En famille, dont je n'ai jamais pu compléter l'écoute.
4) Ariane Moffatt. Pourquoi personne ne m'a dit avant que c'était si bon que ça? Je veux dire, ok, j'ai plein d'amis qui écoutaient ça, mais pourquoi aucun ne m'a forcé à m'asseoir quinze minutes en me collant des écouteurs sur la tête? Devrais-je blâmer TechnoBeanie pour sa nonchalence?
5) Coeur de pirate. Ç'aurait été difficile de la découvrir avant cette année puisqu'elle n'était qu'une vulgaire pianiste dans le très bon band Bonjour Brumaire, mais ça a été mon coup de coeur de l'été (avec Duffy, mais elle, je n'ai pas ressorti son disque depuis le 31 août. Ça s'écoute juste pas en hiver, s'te musique-là).
6) Beck. Il aura fallu Modern Guilt pour m'embarquer, même si j'ai raté son show pour je-ne-me-souviens-plus-pourquoi.
La musique est le meilleur moyen pour passer à travers les longues, longues, longues journées au bureau ces temps-ci. Merci, les artistes!
lundi 15 décembre 2008
Perdre son banc
Dans le hockey, il y a une image qu'on utilise pour illustrer un manque de leadership de l'entraîneur-chef: on dit qu'il a perdu son banc, ou qu'il ne contrôle plus son vestiaire. C'est le genre de choses qui arrivent quand le boss prend tellement de mauvaises décisions et les explique si mal que ses employés ne lui font plus confiance et se mettent à jouer tout croche. L'autorité, c'est comme le respect: ça se gagne.
dimanche 14 décembre 2008
Je ne suis plus capable...
... de ces maudites publicités envahissantes.
Tu arrives sur la page de Voir.ca, parce que ça te tente de te culturer un peu. Tu cherches le blogue de Steve Proulx, et qu'est-ce que tu vois à la place? Un gros fût de bière en format 5L qui dégouline sur le quart de ton écran. Tu cherches le X pour fermer s'te maudite cochonnerie-là, tu le trouves pas parce qu'il est 1) minuscule, 2) transparent et 3) camouflé en haut à droite de la pub.
Ça ne s'arrête pas là. Tu décides de laisser tomber et d'aller voir plus bas sur la page. Tu descends le curseur de quelques pixels, BAM!, une grosse auto rouge arrache la moitié inférieur de ton écran en t'empêchant de lire quoi que ce soit.
Le pire, c'est quand les deux publicités sont loadés en même temps. Quand ça arrive (une fois sur quatre à peu près), je jure que 30% du contenu à l'écran est illisible parce que caché derrière les pubs. Quesséça, maudit botor? C'est comme si chaque fois que je lisais mon journal, un twit entrait chez nous et déposait des sous-verres au hasard sur ma page pendant 5 secondes.
Comment se fait-il qu'en 2008, et bientôt 2009 de surcroît, la publicité en ligne n'est toujours pas confinée dans des carreaux précis et identifié, comme cela se fait généralement en imprimé?
TechnoBeanie et Monsieur Bonheur, je vous confie l'enquête.
Tu arrives sur la page de Voir.ca, parce que ça te tente de te culturer un peu. Tu cherches le blogue de Steve Proulx, et qu'est-ce que tu vois à la place? Un gros fût de bière en format 5L qui dégouline sur le quart de ton écran. Tu cherches le X pour fermer s'te maudite cochonnerie-là, tu le trouves pas parce qu'il est 1) minuscule, 2) transparent et 3) camouflé en haut à droite de la pub.
Ça ne s'arrête pas là. Tu décides de laisser tomber et d'aller voir plus bas sur la page. Tu descends le curseur de quelques pixels, BAM!, une grosse auto rouge arrache la moitié inférieur de ton écran en t'empêchant de lire quoi que ce soit.
Le pire, c'est quand les deux publicités sont loadés en même temps. Quand ça arrive (une fois sur quatre à peu près), je jure que 30% du contenu à l'écran est illisible parce que caché derrière les pubs. Quesséça, maudit botor? C'est comme si chaque fois que je lisais mon journal, un twit entrait chez nous et déposait des sous-verres au hasard sur ma page pendant 5 secondes.
Comment se fait-il qu'en 2008, et bientôt 2009 de surcroît, la publicité en ligne n'est toujours pas confinée dans des carreaux précis et identifié, comme cela se fait généralement en imprimé?
TechnoBeanie et Monsieur Bonheur, je vous confie l'enquête.
lundi 8 décembre 2008
Je vais (enfin) gagner mes élections
Élections provinciales ce soir, j'espère que vous avez exercé votre droit de vote malgré le froid. Je vais mettre à jour mon blogue à mesure que les résultats seront connu, un peu comme j'avais fait pendant le débat des chefs au fédéral.
Question de mettre la table un peu, j'annonce que je vais enfin gagner mes élections, à moins d'un spectaculaire revirement de situation. Si la tendance se maintien, comme dirait l'autre, ce sera la première fois de ma vie que j'aurai voté pour le parti gagnant.
Ma première élection, c'était celle où les conservateurs ont pris le pouvoir il y a trois ans. J'avais voté NPD, ce qui éliminait bien entendu toutes mes chances d'avoir voté "du bon bord". Quelques mois plus tard, si je ne m'abuse, c'étaient les élections municipales; n'écoutant que mon courage, j'ai été l'un des rares moineaux à voter contre Claude Carignan, le maire sortant de St-Eustache qui s'est fait donné une volée aux dernières fédérales (il se présentait pour le PC).
Aux dernières provinciales, j'ai voté PQ. La sympathique Rita Dionne-Marsolais a bien remporté la victoire dans Rosemont (surprise-surprise), mais le parti souverainiste a mangé la pire raclée de son histoire ce soir-là. Encore perdu.
Il y a deux mois, j'ai voté Libéral. Pas besoin de vous dire que j'ai mangé une maudite rince dans Rosemont, et tout le monde sait ce qui est arrivé aux libéraux. Si la coalition était parvenue au pouvoir, j'aurais peut-être pu prétendre avoir gagné mes élections, mais comme la démission de Dion signifie l'irréelle alliance NPD-PLC (Bloc), j'ai encore mangé mes bas.
Ce soir, j'ai confiance. Ma défaite dans mon comté est assurée (Louise Beaudoin dans Rosemont = Triomphe), mais au provincial, la victoire du parti pour lequel j'ai voté est acquise. Reste plus qu'à savoir si ce sera majoritaire ou minoritaire.
Je me relis, et je constate que je suis une véritable girouette politique. PLC, PQ, NPD, PLQ... Ne manque plus que les Verts et j'aurai fait le tour de l'arc-en-ciel.
18:32. Des questions me torturent. Sébastien Proulx (ADQ) perdra-t-il son poste à Trois-Rivières? Amir Khadir (qui avait perdu par 1000 voix dans Mercier, là il se prend contre Daniel Turp) deviendra-t-il le premier député de Québec Soldaire élu? L'ADQ aura-t-elle plus de 12 députés demain matin? Quelle sera la plus grosse perte du PQ? (Rép: Saguenay Lac-St-Jean). Jean Charest sera-t-il battu dans Sherbooke, comme l'avait ridiculement annoncé Bernard Demore, qui d'ailleurs prends sa retraite et dont c'est la dernière élection? Saura-t-on le résultat à 20h17?
J'ai hâte.
19:07. J’adore les commentaires du blogue de Patrick Lagacé. Quelques moments forts.
Encore une fois, une majorité met l’ADQ en faillite. Le même patern qu’en 2007. On va voir si les moutons québécois vont suivre les journalistes, artistes, syndicalistes et autres istes en appuis au PLQ et PQ.
Une autre pas pire.
PLQ 68 PQ 35 ADQ 21 QS 1 VERT 0 Votes annulés 3.54% Taux de participation 71% Personnes restées assises sur leur divan à regarder TQS : trop nombreuses et sans intérêt!
J’aime le fait qu’il guess avec autant de précision sur le pourcentage de votes annulés. En plus, personne n’écoute TQS.
Celle-là est aopcalyptique.
Une autre crise politique?
PQ 55 Libéral 55 ADQ 14 IND 1
Mario Dumont sera battu dans son comté par Victor-Lévis Beaulieu, Jean Charest sera battu dans Sherbrooke et Pauline Marois ne sera pas élu.
Personne ne sera élu pour être Premier Ministre!
Le taux de participation sera si faible que tout est possible.
Est-ce que ce sera au lieutenant-gouverneur de trancher ?
20:01. C'est parti. Ma prédiction? PLQ 65, PQ 45, ADQ 14, QS 1.
20:40. TVA a planté R-C sur l'annonce du gouvernement libéral, mais les deux réseaux sont arrivés à égalité pour le compte complet. L'ADQ en mange une ta..., et QS semble en voie de scorer son premier siège. C'est drôle de voir les faces décrépies des adéquistes en entrevue.
20:59. Hiii, le PLQ est à 64 sièges, un seul de plus que la majorité! Il y a des analystes à R-C et TVA qui s'arrachent des cheveux en ce moment.
22:15. Mario Dumont démissionne!!! Oh mon Dieu, coup de théâtre. Il est au bord des larmes pendant son discours. Ouch...
Question de mettre la table un peu, j'annonce que je vais enfin gagner mes élections, à moins d'un spectaculaire revirement de situation. Si la tendance se maintien, comme dirait l'autre, ce sera la première fois de ma vie que j'aurai voté pour le parti gagnant.
Ma première élection, c'était celle où les conservateurs ont pris le pouvoir il y a trois ans. J'avais voté NPD, ce qui éliminait bien entendu toutes mes chances d'avoir voté "du bon bord". Quelques mois plus tard, si je ne m'abuse, c'étaient les élections municipales; n'écoutant que mon courage, j'ai été l'un des rares moineaux à voter contre Claude Carignan, le maire sortant de St-Eustache qui s'est fait donné une volée aux dernières fédérales (il se présentait pour le PC).
Aux dernières provinciales, j'ai voté PQ. La sympathique Rita Dionne-Marsolais a bien remporté la victoire dans Rosemont (surprise-surprise), mais le parti souverainiste a mangé la pire raclée de son histoire ce soir-là. Encore perdu.
Il y a deux mois, j'ai voté Libéral. Pas besoin de vous dire que j'ai mangé une maudite rince dans Rosemont, et tout le monde sait ce qui est arrivé aux libéraux. Si la coalition était parvenue au pouvoir, j'aurais peut-être pu prétendre avoir gagné mes élections, mais comme la démission de Dion signifie l'irréelle alliance NPD-PLC (Bloc), j'ai encore mangé mes bas.
Ce soir, j'ai confiance. Ma défaite dans mon comté est assurée (Louise Beaudoin dans Rosemont = Triomphe), mais au provincial, la victoire du parti pour lequel j'ai voté est acquise. Reste plus qu'à savoir si ce sera majoritaire ou minoritaire.
Je me relis, et je constate que je suis une véritable girouette politique. PLC, PQ, NPD, PLQ... Ne manque plus que les Verts et j'aurai fait le tour de l'arc-en-ciel.
18:32. Des questions me torturent. Sébastien Proulx (ADQ) perdra-t-il son poste à Trois-Rivières? Amir Khadir (qui avait perdu par 1000 voix dans Mercier, là il se prend contre Daniel Turp) deviendra-t-il le premier député de Québec Soldaire élu? L'ADQ aura-t-elle plus de 12 députés demain matin? Quelle sera la plus grosse perte du PQ? (Rép: Saguenay Lac-St-Jean). Jean Charest sera-t-il battu dans Sherbooke, comme l'avait ridiculement annoncé Bernard Demore, qui d'ailleurs prends sa retraite et dont c'est la dernière élection? Saura-t-on le résultat à 20h17?
J'ai hâte.
19:07. J’adore les commentaires du blogue de Patrick Lagacé. Quelques moments forts.
Encore une fois, une majorité met l’ADQ en faillite. Le même patern qu’en 2007. On va voir si les moutons québécois vont suivre les journalistes, artistes, syndicalistes et autres istes en appuis au PLQ et PQ.
Une autre pas pire.
PLQ 68 PQ 35 ADQ 21 QS 1 VERT 0 Votes annulés 3.54% Taux de participation 71% Personnes restées assises sur leur divan à regarder TQS : trop nombreuses et sans intérêt!
J’aime le fait qu’il guess avec autant de précision sur le pourcentage de votes annulés. En plus, personne n’écoute TQS.
Celle-là est aopcalyptique.
Une autre crise politique?
PQ 55 Libéral 55 ADQ 14 IND 1
Mario Dumont sera battu dans son comté par Victor-Lévis Beaulieu, Jean Charest sera battu dans Sherbrooke et Pauline Marois ne sera pas élu.
Personne ne sera élu pour être Premier Ministre!
Le taux de participation sera si faible que tout est possible.
Est-ce que ce sera au lieutenant-gouverneur de trancher ?
20:01. C'est parti. Ma prédiction? PLQ 65, PQ 45, ADQ 14, QS 1.
20:40. TVA a planté R-C sur l'annonce du gouvernement libéral, mais les deux réseaux sont arrivés à égalité pour le compte complet. L'ADQ en mange une ta..., et QS semble en voie de scorer son premier siège. C'est drôle de voir les faces décrépies des adéquistes en entrevue.
20:59. Hiii, le PLQ est à 64 sièges, un seul de plus que la majorité! Il y a des analystes à R-C et TVA qui s'arrachent des cheveux en ce moment.
22:15. Mario Dumont démissionne!!! Oh mon Dieu, coup de théâtre. Il est au bord des larmes pendant son discours. Ouch...
mercredi 26 novembre 2008
La lune
Histoire de science très le fun, ici (oui, mon ordi a reçu ses updates, et les boutons de liens apparaissent enfin dans Safari, donc je peux avoir un vrai blogue. D'ailleurs, j'en profite pour dire que le Nerd a sorti un nouveau vidéo, le Nostalgia Critic également, et que les Canadiens sacrent une volée aux Red Wings. Yes.)
Alors, voilà, c'est une lune de Saturne sur laquelle ils croient avoir trouvé de l'eau (peut-être), et qui est assez chaude et tout... Elle a tout ce qui faut, et je trouve ça bien comme nouvelle.
Ça et le CH qui rince les champions de la coupe Stanley. Nah-nah-nah nah...
dimanche 16 novembre 2008
Bloc Party = Génie
Le nouveau Bloc Party s'appelle Intimacy, et un mois après tout le monde, j'annonce qu'il est excellent. Ils ont pris un virage électro vraiment accrocheur, un peu space par moments mais juste assez rock. Si vous avez trouvé Weekend In the City "moyen" ou pas pire", je pense que vous allez adorer celui-là.
In other news, le film français (oui, oui, français) Le dernier jour du reste de ta vie est vraiment très bon. Je suis dur à convaincre quand il s'agit de film français, mais là, j'ai été happé comme un tata dans cette espèe de comédie dramatique magnifiquement dirigé et scénarisé. Ça coule de l'eau, ce film-là, il n'y a pas d'accrochage ni un fil qui dépasse. Du bonbon, que vous devez absolument aller voir si l'occasion se présente.
Ah, anecdote drôle que je destine à Boum et Cab. Vous connaissez le Nostalgia Critic, que Mab m'a fait découvrir? À la job, c'est moi qui s'occupait jeudi d'une chronique sur les vidéo webs de la semaine. Et j'ai choisi le nouvel épisode du Nostalgia Critic comme vidéo de la semaine, donc, le NC a sa photo dans le JdM d'aujourd'hui même. Prochaine étape, l'entrevue!
Ajout: un nouveau Nerd vient de sortir. Quelle belle époque.
In other news, le film français (oui, oui, français) Le dernier jour du reste de ta vie est vraiment très bon. Je suis dur à convaincre quand il s'agit de film français, mais là, j'ai été happé comme un tata dans cette espèe de comédie dramatique magnifiquement dirigé et scénarisé. Ça coule de l'eau, ce film-là, il n'y a pas d'accrochage ni un fil qui dépasse. Du bonbon, que vous devez absolument aller voir si l'occasion se présente.
Ah, anecdote drôle que je destine à Boum et Cab. Vous connaissez le Nostalgia Critic, que Mab m'a fait découvrir? À la job, c'est moi qui s'occupait jeudi d'une chronique sur les vidéo webs de la semaine. Et j'ai choisi le nouvel épisode du Nostalgia Critic comme vidéo de la semaine, donc, le NC a sa photo dans le JdM d'aujourd'hui même. Prochaine étape, l'entrevue!
Ajout: un nouveau Nerd vient de sortir. Quelle belle époque.
vendredi 14 novembre 2008
Les planètes
Avancée extraordinaire hier: des chercheurs québécois ont réussi à photographier une planète à l'extérieur de notre système solaire pour la première fois. Ils ont inventé une technique qui permet de diminuer la luminosité de l'étoile du système, et donc de capter la faible lumière émise ou réfléchie par les planètes qui tournent autour.
C'est majeur, majeur, majeur. Je ne suis pas astronome, mais ça m'intéresse pas mal ce domaine-là. Et depuis quelques années, depuis qu'on a commencé à détecter des exoplanètes à l'aide de calculs, une des grandes questions était de savoir si nous arriverions éventuellement à les photographier. C'est maintenant fait. Et par des Québécois!
Avancée majeure? Certainement. Avec ces photos, les astronomes vont pouvoir étudier la composition des explanètes, donc savoir s'il n'y aurait pas de l'eau quelque part là-haut. Vous imaginez si ils en trouvaient une avec les mêmes composantes que la Terre?
Bravo à l'astrophysicien Christian Marois (qui est sûrement un lecteur de ce blogue, tsé) et à son équipe.
(Lien: http://www.cyberpresse.ca/sciences/200811/13/01-800441-premiere-photo-dune-exoplanete.php. Photo La Presse)
mardi 11 novembre 2008
Enterrements 2008
Puisque Cab a déjà fait sa liste des découvertes de l'année, je me suis dit que je ferais celle de mes enterrements musicaux. Voici donc les groupes que j'ai complètement arrêté d'écouter cette année.
-Converge. Band qui joue sur la mince ligne entre le métal, le punk et le chaos universel. J'ai vraiment trippé en 2007, achetant cinq de leurs albums en quelques mois, plus un vinyle à 2$ sur eBay que je n'ai jamais écouté, faut de tourne-disque (eh oui, je suis bête comme ça). Converge a tellement monté haut dans mon estime que je lui ai fait provisoirement une place dans mon top 3 de mes groupes favoris ever pendant un bout (à côté de Bad Religion et Mindless, naturellement). Et là, depuis six mois, bang, la catastrophe, j'ai complètement arrêté d'en écouter. Subitement. Peut-être que le jour où je les verrai en spectacle...
-Ladytron. "Hein, t'aimais Ladytron?" Ben oui, un peu. Trois-quatre chansons, là, faut pas exagérer, mais j'ai aimé ça... jusqu'à ce que je change d'ordi, que je perde les quelques mp3 piratés que j'avais d'eux autres et que je ne me donne jamais la peine de les racheter. Triste destin.
-Thrice. Ceux-là, ils comptent à moitié, parce que très récemment, j'ai redécouvert le volume 1 de leur nouveau disque-concept en quatre étapes (oui-oui) et je l'ai aimé. Même que je l'ai fait jouer à quelques reprises ce mois-ci, parce que ça fit bien avec l'automne. Mais c'est une écoute dérisoire comparée à 2006 et 2007.
-NOFX. Bob, The Decline, Linoleum, j'ai découvert tout ça dans le couloir Deux-Montagnes/Gare centrale tandis que j'étais à l'université. Même que je les ai vu en show au Métropolis, et ils avaient joué leur Déclin, provoquant chez moi un accès fiévreux de passion. Or, depuis, le calme plat, tellement que je n'ai même pas bronché en apprenant que j'avais raté leur show il n'y a pas longtemps.
-Arch Enemy. Le death metal symphonique, j'ai eu ma passe, ça a l'air. Rarement, quand je suis en manque de caféine musicale, je me claque quelques morceaux de Doomsday Machine, mais ça s'arrête là. C'est une méchante drop si on compare à il y a 2 ans: vous demandrez à la Française, elle en a beaucoup souffert, de cette passion.
Qui sait si le temps parviendra à me réconcilier un jour avec ces anciennes flammes?
-Converge. Band qui joue sur la mince ligne entre le métal, le punk et le chaos universel. J'ai vraiment trippé en 2007, achetant cinq de leurs albums en quelques mois, plus un vinyle à 2$ sur eBay que je n'ai jamais écouté, faut de tourne-disque (eh oui, je suis bête comme ça). Converge a tellement monté haut dans mon estime que je lui ai fait provisoirement une place dans mon top 3 de mes groupes favoris ever pendant un bout (à côté de Bad Religion et Mindless, naturellement). Et là, depuis six mois, bang, la catastrophe, j'ai complètement arrêté d'en écouter. Subitement. Peut-être que le jour où je les verrai en spectacle...
-Ladytron. "Hein, t'aimais Ladytron?" Ben oui, un peu. Trois-quatre chansons, là, faut pas exagérer, mais j'ai aimé ça... jusqu'à ce que je change d'ordi, que je perde les quelques mp3 piratés que j'avais d'eux autres et que je ne me donne jamais la peine de les racheter. Triste destin.
-Thrice. Ceux-là, ils comptent à moitié, parce que très récemment, j'ai redécouvert le volume 1 de leur nouveau disque-concept en quatre étapes (oui-oui) et je l'ai aimé. Même que je l'ai fait jouer à quelques reprises ce mois-ci, parce que ça fit bien avec l'automne. Mais c'est une écoute dérisoire comparée à 2006 et 2007.
-NOFX. Bob, The Decline, Linoleum, j'ai découvert tout ça dans le couloir Deux-Montagnes/Gare centrale tandis que j'étais à l'université. Même que je les ai vu en show au Métropolis, et ils avaient joué leur Déclin, provoquant chez moi un accès fiévreux de passion. Or, depuis, le calme plat, tellement que je n'ai même pas bronché en apprenant que j'avais raté leur show il n'y a pas longtemps.
-Arch Enemy. Le death metal symphonique, j'ai eu ma passe, ça a l'air. Rarement, quand je suis en manque de caféine musicale, je me claque quelques morceaux de Doomsday Machine, mais ça s'arrête là. C'est une méchante drop si on compare à il y a 2 ans: vous demandrez à la Française, elle en a beaucoup souffert, de cette passion.
Qui sait si le temps parviendra à me réconcilier un jour avec ces anciennes flammes?
mardi 4 novembre 2008
Victoire de la gauche
Oui ou non?
lundi 3 novembre 2008
Top 5 iTunes
Je sais que des centaines d'entre-vous se demandaient depuis quelques mois quelles étaient les chansons les plus écoutées dans mon iTunes, alors je vous lance la liste ici, mais dans l'ordre inverse, question de garder le suspense jusqu'à la fin.
5) The Greatest Man That Ever Lived, Weezer
L'exploit de cette chanson, c'est surtout d'avoir réussi à se compléter aussi souvent (24 fois) malgré son étonnante longueur de 5:52. Bon, il y a autre chose, aussi, je l'avoue: avec ses changements d'atmosphère à toutes les deux mesures, on peut difficilement se lasser de la mélodie (inexistante) de la toune.
4)Through the Fire and the Flames, Dragonforce
De la batterie aussi rapide que le permet ProTool, de la guitare dont on entend pas les notes tellement elles sont jouées vite, une voix aïgue comme dans les années 1980 et un language qui donne le goût de s'acheter une épée (une vraie) et d'aller délivrer une princesse retenue prisonnière contre son gré dans un bois lointain: voilà ce que j'appelle une bonne chanson. Mais c'est comme le Redbull. Le risque de crise cardiaque est plus élevé après en avoir pris 3-4 doses.
3)You And Whose Army?, Radiohead
J'ai le goût de brailler à chaque fois que je l'entend, surtout depuis qu'ils l'ont fait au parc Jean-Drapeau plus tôt cet été. Bon, c'est pas tout à fait vrai pour le goût de brailler, faudrait plutôt utiliser l'expression "me mettre en boule dans un coin et regarder un film mélancolique sur ma vie", mais je trouve ça un tantinet trop long. À noter que pour apprécier la contre-basse à sa juste valeur, de bons écouteurs sont de mise.
2)Tiny Voices, Bad Religion
Mon groupe favori ever, ever, ever, et damné puis-je être si j'ai déjà dit le contraire. Ce n'est absolument pas leur meilleure chanson, en fait, je préfère de loin I Want To Conquer the World, mais pour une raison qui m'échappe, j'ai pogné un méchant trip de l'album Stranger Than Fiction il y a quelques mois et cette toune s'est retrouvée avec 27 écoutes. Au moins, le refrain est accrocheur et le tempo n'est pas trop lent (pour du BR, s'entend)
1)Everything In Its Right Place, Radiohead
Il y a une raison pour laquelle c'est la chanson la plus jouée dans mon ordi. Non pas parce que c'est la meilleure du répertoire radiohead-ien, non pas parce que je suis le dernier humain de moins de 30 ans à avoir découvert Thom Yorke et cie., non, non. C'est simplement un morceau qui s'écoute bien en travaillant (dans mon cas, en écrivant). De l'électro un peu rock, tout doux, qui glisse dans l'oreille comme un q-tips chaud (et en chocolat).
In other news. Avec tout ça, Entendu à Montréal a refusé la 2e citation que je leur ai envoyée, les salauds. Quelqu'un a un truc pour que je publie enfin de quoi sur ce maudit blogue-là, que je puisse cocher quelque chose dans ma To-Do list?
Et si ça continue comme ça, Guns N' Roses va sortir Chinese Democracy avant que l'un de nos amis bloggeurs update son site. Oui, Techno Beanie, je regarde vers toi.
5) The Greatest Man That Ever Lived, Weezer
L'exploit de cette chanson, c'est surtout d'avoir réussi à se compléter aussi souvent (24 fois) malgré son étonnante longueur de 5:52. Bon, il y a autre chose, aussi, je l'avoue: avec ses changements d'atmosphère à toutes les deux mesures, on peut difficilement se lasser de la mélodie (inexistante) de la toune.
4)Through the Fire and the Flames, Dragonforce
De la batterie aussi rapide que le permet ProTool, de la guitare dont on entend pas les notes tellement elles sont jouées vite, une voix aïgue comme dans les années 1980 et un language qui donne le goût de s'acheter une épée (une vraie) et d'aller délivrer une princesse retenue prisonnière contre son gré dans un bois lointain: voilà ce que j'appelle une bonne chanson. Mais c'est comme le Redbull. Le risque de crise cardiaque est plus élevé après en avoir pris 3-4 doses.
3)You And Whose Army?, Radiohead
J'ai le goût de brailler à chaque fois que je l'entend, surtout depuis qu'ils l'ont fait au parc Jean-Drapeau plus tôt cet été. Bon, c'est pas tout à fait vrai pour le goût de brailler, faudrait plutôt utiliser l'expression "me mettre en boule dans un coin et regarder un film mélancolique sur ma vie", mais je trouve ça un tantinet trop long. À noter que pour apprécier la contre-basse à sa juste valeur, de bons écouteurs sont de mise.
2)Tiny Voices, Bad Religion
Mon groupe favori ever, ever, ever, et damné puis-je être si j'ai déjà dit le contraire. Ce n'est absolument pas leur meilleure chanson, en fait, je préfère de loin I Want To Conquer the World, mais pour une raison qui m'échappe, j'ai pogné un méchant trip de l'album Stranger Than Fiction il y a quelques mois et cette toune s'est retrouvée avec 27 écoutes. Au moins, le refrain est accrocheur et le tempo n'est pas trop lent (pour du BR, s'entend)
1)Everything In Its Right Place, Radiohead
Il y a une raison pour laquelle c'est la chanson la plus jouée dans mon ordi. Non pas parce que c'est la meilleure du répertoire radiohead-ien, non pas parce que je suis le dernier humain de moins de 30 ans à avoir découvert Thom Yorke et cie., non, non. C'est simplement un morceau qui s'écoute bien en travaillant (dans mon cas, en écrivant). De l'électro un peu rock, tout doux, qui glisse dans l'oreille comme un q-tips chaud (et en chocolat).
In other news. Avec tout ça, Entendu à Montréal a refusé la 2e citation que je leur ai envoyée, les salauds. Quelqu'un a un truc pour que je publie enfin de quoi sur ce maudit blogue-là, que je puisse cocher quelque chose dans ma To-Do list?
Et si ça continue comme ça, Guns N' Roses va sortir Chinese Democracy avant que l'un de nos amis bloggeurs update son site. Oui, Techno Beanie, je regarde vers toi.
samedi 1 novembre 2008
Après, j'arrete, promis
Je n'avais pas le choix. En lisant La Presse ce matin, cette amorce en première page a retenu mon attention.
Une entrevue exclusive avec Claude Béchard, le ministre malade qui reviendra à la politique après les élections. Je me dis wow, c'est cool de lui avoir parler, ça a dû être difficile de le rejoindre, de le convaincre de parler...
Vous devinez la suite.
Le JdM a exactement la même entrevue ce matin. Pareil, pareil. En page une, aussi.
Batêche. Nous nous en sortirons donc jamais.
Une entrevue exclusive avec Claude Béchard, le ministre malade qui reviendra à la politique après les élections. Je me dis wow, c'est cool de lui avoir parler, ça a dû être difficile de le rejoindre, de le convaincre de parler...
Vous devinez la suite.
Le JdM a exactement la même entrevue ce matin. Pareil, pareil. En page une, aussi.
Batêche. Nous nous en sortirons donc jamais.
jeudi 30 octobre 2008
EXCLUSIF!!!!
Un espion, nous le surnommerons le Kayakiste prudent, nous souffle une succulente enquête exclusive (notez l'adjectif) de Radio-Canada. Voici un article paru sur le site internet de la SRC ce soir, repris par la Presse canadienne quelques heures plus tard.
Le jeune Fredy Villanueva, tué lors d'une intervention policière dans le parc Henri-Bourassa, dans l'arrondissement Montréal-Nord, en août dernier, a été abattu par l'agent Jean-Loup Lapointe, selon ce qu'a appris l'équipe de l'émission Enquête.
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2008/10/30/009-Villanueva-enquete_n.shtml
Wow. Si c'est exclusif, ça a dû être difficile à déterrer, cette histoire-là. Après Geneviève Jeanson, voilà quelque chose dont parlera Paul Arcand demain matin.
Sauf que... Sauf que, cette info-là, on la connaît depuis le 14 août. Pour preuve, un article de La Presse, de mon amie et ancienne collègue, qui dit:
L'agent qui aurait tiré compte quatre années de service
Catherine Handfield
La Presse
L'un des deux agents se nomme Jean-Loup Lapointe, selon nos informations. La Sûreté du Québec a confirmé mardi que le policier masculin avait tiré quatre projectiles lors de l'intervention de samedi soir.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/200809/08/01-665705-lagent-qui-aurait-tire-compte-quatre-annees-de-service.php
Hmm.
Probablement que Gravel va sortir un livre là-dessus la semaine prochaine. Tsé, pour résumer toute son enquête, là, comment il a fait pour dénicher des informations si inédites, exclusives que ça. Le vent murmure qu'il s'en vantera devant ses élèves uqamine, mais vous savez, nous dit le Kayakiste fâché.
En plus, pour citer cab: "Voir exclusif sur un journal, ça a autant de valeur que "new" sur les sacs de chips."
Faque. Arrêtez, criss.
dimanche 26 octobre 2008
Moi aussi, nah
Plusieurs de mes amis bloggeux ont des talents de graphiste/illustrateur/artiste que je ne possède absolument pas. Souvent, leurs posts sont agrémentés d'une nouvelle oeuvre qu'ils ont peint et/ou gossé sur Photoshop, et ça me rend jaloux parce que je ne comprend jamais les conversations techniques qui s'en suivent, vous savez, du genre "J'ai utilisé le brushing 10x de MacroWave pour faire le layout du background à la gouache sur papier de riz".
Enfin. Dans l'espoir d'intégrer votre cercle, je post ici une photo prise à l'aide d'une caméra Sony Ericsson 2 mégapixel AF 4.8mm (c'est-à-dire mon cellulaire) et qui me rappelle que l'hiver s'en vient.
Légende: Ils ont installé les grands poteaux sur lesquels seront installés les lumières ceinturant la patinoire du parc Lafond, cette semaine. Mes patins sont déjà aiguisés.
Bonus: Pourquoi ne joue-t-on pas la chanson Love Me Tender de Elvis à chaque fois que Guillaume Latendresse score un but au Centre Bell? Love me, Tender, love me true... all my dreams fulfiiiiilled... Messemble que ça fitterait bien.
Enfin. Dans l'espoir d'intégrer votre cercle, je post ici une photo prise à l'aide d'une caméra Sony Ericsson 2 mégapixel AF 4.8mm (c'est-à-dire mon cellulaire) et qui me rappelle que l'hiver s'en vient.
Légende: Ils ont installé les grands poteaux sur lesquels seront installés les lumières ceinturant la patinoire du parc Lafond, cette semaine. Mes patins sont déjà aiguisés.
Bonus: Pourquoi ne joue-t-on pas la chanson Love Me Tender de Elvis à chaque fois que Guillaume Latendresse score un but au Centre Bell? Love me, Tender, love me true... all my dreams fulfiiiiilled... Messemble que ça fitterait bien.
mardi 21 octobre 2008
Vous ne lirez pas ça dans le journal
Extrait d'une conversation entre un journaliste (nous le surnommerons le Mélomane Prudent pour préserver son identité) et le joueur du Canadien, Guillaume Latendresse.
-Journaliste: Quel genre de musique écoutes-tu?
-GT: Un peu de tout, du rock à la musique québécoise.
-Quelle musique québécoise?
-GT: Ça va des Cowboys Fringants à Lynda Lemay en passant par Jacques Brel.
Une chance qu'il va marquer 25 buts cette année, celui-là.
-Journaliste: Quel genre de musique écoutes-tu?
-GT: Un peu de tout, du rock à la musique québécoise.
-Quelle musique québécoise?
-GT: Ça va des Cowboys Fringants à Lynda Lemay en passant par Jacques Brel.
Une chance qu'il va marquer 25 buts cette année, celui-là.
samedi 18 octobre 2008
Sur un air de génie
Voilà, IL est enfin sorti sur iTunes, LE disque que j'attendais, celui qui accompagnera mon existence pour les prochaines semaines, au moins jusqu'à ce que la traditionnelle compilation Punk Rock Bands Sings XMas reprenne le trône pour 2-3 semaines.
Je parle du deuxième, et ô combien réjouissant, disque des Cowboys Fringants, l'espèce de ramassis de b-sides destinés aux fans de moins de 25 ans qui trippent sur La Sainte Paix et Maurice au bistro (exception de M. Bonheur, qui, selon la légende, a déjà acheté une cassette à l'ex-CF Dom Lebeau, et qui, je crois bien, a dépassé la barre des 25 ans).
Il y a trop de bonnes chansons sur ce disque-là pour que je les nomme toutes, ça deviendrait indécent, mais je me risque avec quelques impressions.
-Rentre à pied m'a fait rire comme un débile, il faut entendre la grosse voix de Karl sur le refrain! "Quand la danseuse nue t'regarde dans les yeux / Et tu crois vraiment que c'est toi qu'elle veut... Rentre à pied/La-la-la-la/RENTRE À PIED!". Génie.
-Sans tambour ni trompette, wow, c'est comme Sur mon bigwheel, version longue.
-Chanteur populaire en ouverture, yihaaa! On parle du 7 Jours, de Nathalie Petrowski... des références fort cocasses.
En écoutant ce nouveau disque, disponible uniquement sur iTunes pour le moment, j'ai eu un flash: voilà donc ce que j'attendais pour aimer L'Expédition. Les Cowboys Fringants existent encore, ils se sont juste calmés un peu pour faire un disque grand public, et ils ont gardé leur fougue pour nous donner ce petit bijou. Fiou.
Je parle du deuxième, et ô combien réjouissant, disque des Cowboys Fringants, l'espèce de ramassis de b-sides destinés aux fans de moins de 25 ans qui trippent sur La Sainte Paix et Maurice au bistro (exception de M. Bonheur, qui, selon la légende, a déjà acheté une cassette à l'ex-CF Dom Lebeau, et qui, je crois bien, a dépassé la barre des 25 ans).
Il y a trop de bonnes chansons sur ce disque-là pour que je les nomme toutes, ça deviendrait indécent, mais je me risque avec quelques impressions.
-Rentre à pied m'a fait rire comme un débile, il faut entendre la grosse voix de Karl sur le refrain! "Quand la danseuse nue t'regarde dans les yeux / Et tu crois vraiment que c'est toi qu'elle veut... Rentre à pied/La-la-la-la/RENTRE À PIED!". Génie.
-Sans tambour ni trompette, wow, c'est comme Sur mon bigwheel, version longue.
-Chanteur populaire en ouverture, yihaaa! On parle du 7 Jours, de Nathalie Petrowski... des références fort cocasses.
En écoutant ce nouveau disque, disponible uniquement sur iTunes pour le moment, j'ai eu un flash: voilà donc ce que j'attendais pour aimer L'Expédition. Les Cowboys Fringants existent encore, ils se sont juste calmés un peu pour faire un disque grand public, et ils ont gardé leur fougue pour nous donner ce petit bijou. Fiou.
mardi 14 octobre 2008
Prédiction
À 15 minutes du dévoilement du résultat, je fais ma prédiction.
Conservateur minoritaire avec 110 sièges, opposition officielle aux Libéraux avec 80 sièges, à peu près 60 au NPD et 40 au Bloc. Ça donne par le nombre de sièges exacts, mais bon, c'est une estimation.
Et j'annonce que je vais perdre mes élections pour la première fois, maudit botor.
Conservateur minoritaire avec 110 sièges, opposition officielle aux Libéraux avec 80 sièges, à peu près 60 au NPD et 40 au Bloc. Ça donne par le nombre de sièges exacts, mais bon, c'est une estimation.
Et j'annonce que je vais perdre mes élections pour la première fois, maudit botor.
dimanche 12 octobre 2008
C'est fini
Je n'ai qu'une seule question, une seule: pourquoi la Ligue nationale de hockey ne fait-elle pas parvenir la coupe Stanley aux Canadiens par Purolator dès cette semaine? Tant qu'à s'amuser pendant huit mois en humiliant nos adversaires comme nous l'avons fait hier soir à Toronto, nous pourrions arrêter le massacre et placarder les fenêtres des restaurants de la rue Ste-Catherine en prévision de l'émeute qui éclatera autour du 2-3 juin prochain.
PS: L'utilisation ultérieure de ce message est interdite si le Canadien 1) rate les séries ou 2) se fait sortir en 5 games en huitième de finale au début avril.
mercredi 8 octobre 2008
Vive la bière salée
Avec le hockey revient une tradition que je suppose partagée par de nombreuses personnes au Québec: tous les jeudis, moi et queles amis et collègues, on se réuni dans un bar miteux (dont voici une photo) pour écouter le hockey. Je suis passé devant le Temple de la luxure et de l'alcool ce soir, et ça m'a flashé: le hockey recommence dans deux jours! Et cette année, c'est la bonne, il y a quelque chose dans l'air.
Et ça me rappelle que je n'ai toujours pas de pool, maudit verrat.
Bonne saison tout le monde.
mardi 7 octobre 2008
Merde, la guerre
Dimanche dernier, il y avait une grande manifestation contre les politiques conservatrices au centre-ville de Montréal. Parmi les associations et groupes de pression qui sont montés aux barricades, on notait le Collectif Échec à la guerre, dont la représentante s'est enflammée contre Harper, lui demandant notamment de retirer immédiatement les troupes d'Afghanistan. Deux partis politiques demandent la même chose, les Verts et le NPD.
Ce matin, l'excellent éditorialiste Mario Roy (deuxième dans mon classement personnel après Pratte) signe un texte sur le sujet, dont je cite ici deux extraits. Il explique mieux que je n'aurais jamais su le faire l'opinion que j'ai sur la question.
"S'il n'y avait pas eu l'obsession irakienne de George Bush; si l'OTAN avait mis en Afghanistan toutes ses ressources; s'il n'y avait pas eu tant de démagogie populiste autour de cette intervention; si l'Occident était encore capable de quoi que ce soit... Mais voilà: ce n'est pas ainsi."
(...)
"Il s'agissait à l'origine d'une opération de légitime défense consistant à priver définitivement le terrorisme islamiste de la base arrière qui a produit le 11 septembre 2001. Or, cela peut probablement se négocier, comme peut sans doute se négocier la présence à long terme sur le territoire afghan de forces de sécurité, d'équipes de reconstruction, d'organisations humanitaires. Le reste appartiendra aux Afghans. Ce sera, au choix, une demi-victoire ou un demi-échec. Peut-être la mieux qu'on puisse faire en la circonstance."
Je comprend que les gens soient opposés à la guerre. Personne ne la souhaite, à part peut-être quelques fous furieux du fusil. Mais j'ai l'impression que la population québécoise a fait un lien entre l'Afghanistan et l'Irak (la démagogie populiste dont parle Mario Roy), et que de cette association est née l'idée que nous devrions laisser les populations de Kandahar à elles-mêmes, du jour au lendemain. On me répondra que le NPD propose d'investir davantage dans l'aide humanitaire; cela est noble, mais utopiste. La distribution de nourriture ne servira à rien si les gens continuent de mourir dans des attentats à la bombe à tous les coins de rue.
C'est pourquoi je suis pour le maintien des troupes là-bas au moins jusqu'en 2011, comme le proposent les deux autres grands partis. Et s'il faut négocier avec ceux que nous combattons depuis sept ans pour pouvoir quitter le pays la tête haute, comme l'a récemment déclaré le soldat qui dirige les troupes britanniques là-bas, eh bien, que cela soit.
(Photo: Messagerlachine.com)
Ce matin, l'excellent éditorialiste Mario Roy (deuxième dans mon classement personnel après Pratte) signe un texte sur le sujet, dont je cite ici deux extraits. Il explique mieux que je n'aurais jamais su le faire l'opinion que j'ai sur la question.
"S'il n'y avait pas eu l'obsession irakienne de George Bush; si l'OTAN avait mis en Afghanistan toutes ses ressources; s'il n'y avait pas eu tant de démagogie populiste autour de cette intervention; si l'Occident était encore capable de quoi que ce soit... Mais voilà: ce n'est pas ainsi."
(...)
"Il s'agissait à l'origine d'une opération de légitime défense consistant à priver définitivement le terrorisme islamiste de la base arrière qui a produit le 11 septembre 2001. Or, cela peut probablement se négocier, comme peut sans doute se négocier la présence à long terme sur le territoire afghan de forces de sécurité, d'équipes de reconstruction, d'organisations humanitaires. Le reste appartiendra aux Afghans. Ce sera, au choix, une demi-victoire ou un demi-échec. Peut-être la mieux qu'on puisse faire en la circonstance."
Je comprend que les gens soient opposés à la guerre. Personne ne la souhaite, à part peut-être quelques fous furieux du fusil. Mais j'ai l'impression que la population québécoise a fait un lien entre l'Afghanistan et l'Irak (la démagogie populiste dont parle Mario Roy), et que de cette association est née l'idée que nous devrions laisser les populations de Kandahar à elles-mêmes, du jour au lendemain. On me répondra que le NPD propose d'investir davantage dans l'aide humanitaire; cela est noble, mais utopiste. La distribution de nourriture ne servira à rien si les gens continuent de mourir dans des attentats à la bombe à tous les coins de rue.
C'est pourquoi je suis pour le maintien des troupes là-bas au moins jusqu'en 2011, comme le proposent les deux autres grands partis. Et s'il faut négocier avec ceux que nous combattons depuis sept ans pour pouvoir quitter le pays la tête haute, comme l'a récemment déclaré le soldat qui dirige les troupes britanniques là-bas, eh bien, que cela soit.
(Photo: Messagerlachine.com)
lundi 6 octobre 2008
Le garage ouvert
dimanche 5 octobre 2008
Yihaaa les Cowboys!
Génie, génie!
Le nouvel album des Cowboys Fringants, L'Expédition, m'a laissé un peu frette, juste un peu, comme le vent d'automne qui souffle sur Montréal ces jours-ci. Il est bon, allez pas me faire dire ce que j'ai pas dit. Sauf qu'il y a quelque chose qui me gosse: je le trouve trop relaxe, peaufiné, propre. Les textes sont vraiment jolis, mais sombrent parfois dans cette espèce de déprime qui transpirait déjà sur La Grand-Messe. Des amoureux qui se crissent là, un jeune qui meurt du cancer, un premier ministre crosseur qui démissionne... je sais pas, je ne reconnais pas le groupe qui m'a fait danser sur les bancs de velours du théâtre Lionel-Groulx il y a cinq ans.
En fait, c'est ce que je me disais avant ce soir.
Je viens d'écouter deux nouvelles chansons de Sur un air de déjà-vu, le disque de b-sides (c'est bien de ça qu'il s'agit, malgré les négations de JF) qui sortira bientôt. Ça a pris 30 secondes pour que j'allume: ahhh, c'est là qu'ils se cachaient, les Cowboys fous furieux que j'aimais tant! Vous irez écouter ça sur leur site. C'est thrash à souhait, rapide, dévergondé, drôle, bref, c'est du 100% CF, version Repentigny.
Quand le deuxième album va sortir, je suis certain que L'Expédition me paraîtra meilleur. Simplement parce que je n'aurai plus l'impression d'avoir perdu le contact avec le groupe. De savoir que le CF-old style existe encore en 2008 me réconcilira avec le CF-nouveau, j'en ai le sentiment.
Et peut-être qu'avec Sur un air de déjà-vu, les bons vieux mosh pits réapparaîtront dans les spectacles. Car oui, il y a maintenant trop de chaises et de madame qui tapent des mains devant la scène à mon goût. Enfin. Tous ensemble? CINDYYY, TU M'AS FAIT MAAAAALLLL, HEAVY METAAAAAAAAAAAL!!!
mercredi 1 octobre 2008
Pensées sur le débat des chefs
Au fil du débat, je publie quelques commentaires qui me viennent en tête. Désolé pour ceux qui reçevront 6 updates sur leur fil RSS ;)
20:08 - Harper se fait couper la parole parce que Layton avait la main levé. Bureau va être sévère à swère!
20:10 - Pas sûr que la formule "table ronde" va convenir, ça ressemble déjà à 110%.
20:13 - Élizabeth May a de la misère à prononcer OCDE. Allez, encore: O... C... D... E. Il y a quelqu'un qui comprend ce qu'elle dit exactement?
20:19 - Pourquoi TQS ne diffuse pas le débat et rediffuse plutôt le gala Loft Story de dimanche dernier? Y'a quelque chose qui m'échappe.
20:36 - Dion passe proche d'engueuler Stéphane Bureau pour parler de la listériose, un peu plus et il pleurait, le pauvre.
20:46 - Harper déclare: "Notre plan pour réduire les gaz à effet de serre est le plus sévère au monde" et les quatre autres chefs se mettent à rire. Très drôle!
20:50 - Duceppe harcèle Harper sur l'approche territoriale en environnement. "Répondez, répondez à la question, répondez donc, M. Harper". Ça vous rappelle pas André Boisclair qui lâchait pas Dumont sur la dette du Québec au dernier débat provincial?
-Quand Harper regarde May avec son sourire désolé, on dirait qu'il se demande pourquoi il a accepté de l'inclure dans le débat.
20:53 - Quelle question intéressante! "Nommez une qualité de votre voisin de gauche". C'est vraiment une bonne idée, celle-là. La seule qualité que May a trouvé à Harper, c'est: "vous êtes un bon père pour vos enfants". Ouch.
-Layton et Duceppe ont la même cravate, scandale!
21:11 - Sonnez la cloche de la peur! Duceppe (qui a l'air en joyeux calvaire maintenant) fait son premier lien entre Bush, les républicains américains et Harper. Aura-t-il l'occasion de récidiver? MàJ: il vient de le refaire après une question sur le système carcéral. Le compte est de 2.
21:19 - Le lien boîteux de la soirée appartient jusqu'à présent à May, qui vient de dire: "Je ne vois pas comment Harper peut parler de criminalité car il ne respecte pas la loi sur les élections à date fixe et le protocole de Kyoto." Oufff.
21:29 - C'est beau de voir Harper patiner sur les coupes en culture, mais je retiens cette citation qu'il a répété deux fois: "C'est drôle d'entendre des artistes dénoncer le gouvernement fédéral dans un gala que nous subventionnons généreusement." Aurons-nous droit à une référence sur le clip La culture en péril?
21:34 - Bureau: Le temps presse, regardez vos montres... -Dion: J'ai pas de montre. (Hilarité générale). Parlez-moi de ça, la franche camaraderie. D'ailleurs je trouve que ça ne s'obstine pas tant que ça, pour des chefs aux vues si différents.
-Finalement ça fonctionne bien le système table ronde, c'est dommage, j'aurais aimé ça voir Stéphane Bureau couper le micro de Dion ou de Layton en plein milieu d'un speech.
21:45 - Duceppe se fait remettre à l'ordre. Non mais c'était pas ton tour de parler, ta boîte à la fin!
21:47 - OH MY GOD! Duceppe vient de qualifier le discours de Harper sur l'Irak en 2003 de "loin d'être improvisé, comme on le sait maintenant". Vlan dans les dents! J'aimerais rendre compte de ce qu'a dit May, mais j'ai absolument rien compris.
21:56 - Dion se retourne vers Layton et lui dit: "Voilà pourquoi vous ne serez jamais premier ministre, M. Duceppe." Je ne sais pas ce qui est le plus drôle dans le lapsus: l'erreur sur la personne, ou le fait que Duceppe ne sera effectivement jamais PM? Mais Dion marque un point majeur en disant à Layton que retirer nos troupes de l'Afghanistan immédiatement serait rompre une promesse faites aux Afghans.
BILAN: le concept table ronde a bien fonctionné et les échanges ont été presque trop courtois par moments.
L'inclusion d'Élizabeth May s'est révélée inutile, selon moi. À part réciter des valeurs communes partagées par la majorité des Canadiens (l'environnement est important, la santé est une chose globale et faut faire attention aux armes à feu, entres autres), elle n'a pas fait grand chose. Stéphane Dion a paru plus crédible sur l'environnement, c'est tout dire.
Duceppe n'a pas lâché Harper de la soirée, au détriment de ses propres idées, ce qui est dommage. Le Bloc a plus à proposer que de s'offrir en tant que rempart contre le droite, messemble.
Layton a parlé comme s'il était un aspirant au poste de PM. Pas une vilaine stratégie, mais ça sonnait faux par moments. J'ai bien aimé ses attaques contre Harper, elles étaient souvent pertinentes et claires.
Harper a paru très calme et a désamorcé plusieurs bombes à retardements (culture et criminalité, notamment) qu'essayaient de faire exploser ses adversaires.
Dion a encore passé pour un intello, surtout quand il s'est lancé dans le dossier de l'économie. Pas certain qu'il a réussi à stopper la débandade de son parti au pays, mais il n'a pas paru affaibli du tout.
Avec tout ça, j'ai pas encore décidé pour qui voter, maudit verrat.
mardi 30 septembre 2008
Tu me tueras...
Le JdM a le mérite d'embaucher des chroniqueurs très diversifiés: Bazzo, Hall, Aubin, Elgraby... ils ont tous un point de vue différent de l'actualité, et c'est bien ainsi. On aimerait avoir un éditorialiste de la trempe d'André Pratte ou Mario Roy, mais bon, à la perfection nul n'est tenu.
Le dernier chroniqueur embauché est Dan Bigras, vous savez, le chanteur qui a compris (comme Claude Dubois) que de refaire ses chansons en duo pouvait rapporter gros au Québec. Il a pondu son premier texte aujourd'hui, et je n'ai pas de félicitations à lui faire. Voici quelques extraits choisis:
Le temps des seigneurs
Dan Bigras
Journal de Montréal
30/09/2008 07h46
Enfin, le temps des seigneurs, des rois et des dictatures est révolu ! Fini, le Moyen ge ! L'ère de la démocratie universelle est à nos portes. La démocratie qui protège les faibles contre les abus des forts. Qui protège le peuple contre la tyrannie du monarque, le paysan contre la rapacité du seigneur... Vous croyez ça, vous ? Moi non plus.
La majorité des gens ont maintenant compris que si la richesse principale de l'Irak avait été le brocoli, il y aurait là-bas en ce moment un peu moins de «démocratie» armée.
(...)
Nous sommes en mission guerrière-humanitaire. Pour reconstruire des écoles pour les petites filles, semble-t-il. Comment pourrions-nous décemment être contre ça? Même si, pas si loin, il y a un pays où l'on brutalise, viole et assassine des milliers de petites filles.
Monsieur Harper pourrait peut-être nous expliquer et expliquer aux familles de nos militaires ce que nous foutons en Afghanistan tout en refusant obstinément d'aller au Darfour, comme si nous n'avions rien retenu du Rwanda.
Combien d'argent de nos poches aux fabricants d'armes ? Une industrie multimilliardaire fabricante de mort.
Combien de milliards en réductions de taxes aux pétrolières ? Ces mêmes pétrolières que plus personne ne croit sur les prix qu'elles nous chargent à la pompe pour du pétrole puisé on ne sait où.
Où puise-t-on notre argent pour le leur donner ? C'est drôle, en même temps on coupe dans la santé, dans les soins communautaires et... ah oui, la culture. C'est qu'il faut faire rouler l'économie.
Bizarre l'économie. À chaque fois qu'elle roule, il y a encore plus d'ultra-riches et encore plus d'ultra-pauvres. Pauvre économie, elle travaille dur. Ça prend beaucoup de pauvres pour faire un riche. Nous en avons la preuve aux États-Unis ces jours-ci en contemplant avec inquiétude une économie qui s'écroule à force d'avoir été pillée par les patrons de Mr Bush.
Ici, le gouvernement Harper remettra en question le droit des femmes à l'avortement et interdira le mariage gai. Interdira l'euthanasie, mais voudra rétablir la peine de mort.
Il va envoyer des enfants de quatorze ans en prison à vie alors qu'il maintiendra leur consentement sexuel légal à seize ans. Aux États-Unis, l'âge légal pour consommer de l'alcool est de vingt et un ans alors que pour acheter une arme à feu, il est de dix-huit ans.
(...)
La vérité, c'est que le temps des seigneurs est revenu.
Ayoye. Vous avez lu le nombre de sujets abordés dans ce minuscule texte? On les compte ensemble: la démocratie bafouée, l'Irak, l'Afghanistan, le Darfour, le Rwanda, l'industrie militaire, les pétrolières, les coupes dans la santé, les coupes dans les soins (sic) communautaires, les coupes en culture, la pauvreté, la crise des prêts hypothécaires à risque aux USA, le droit à l'avortement, le mariage gai, l'euthanasie (!), la peine de mort (!!!), l'âge de consentement sexuel, l'âge légal pour boire, l'âge légal pour acheter une arme à feu.
19. Dix-neuf enjeux complexes et subtils, qui n'ont absolument rien à voir les uns aux autres, sont autant de dossiers réglés par le chroniqueur dans le même texte. Vous avez dit "décousu et impertinent"? Vous avez raison.
Attardons-nous au passage sur l'Afghanistan. M. Harper n'a d'abord pas à expliquer ce que nous "foutons" en Afghanistan, puisque ce sont les Libéraux de Jean Chrétien qui ont envoyé nos troupes là-bas. Et qu'est-ce que le Soudan vient faire là-dedans, pour l'amour de Dieu? Deux pays, deux continents, deux situations qui n'ont absolument rien à voir.
D'ailleurs, si le chroniqueur estime que nous engraissons "l'industrie multimilliardaire fabricante de mort" (allô la démagogie) avec notre cash, il oublie que c'est justement l'armée qui aurait la force d'intervenir au Soudan, si cela était possible.
Harper a dit à peu près 142 fois qu'il ne rouvrirait pas le débat sur l'avortement cette semaine, que veux-t-on de plus? Ce n'est pas parce que 3-4 féministes s'énervent avec un projet de loi (qui est mort et enterré, soit dit en passant, et qui ne faisait pas allusion à l'avortement whatsoever) que c'est vrai. Et d'où est-ce que ça sort cette histoire de peine de mort à la noix???
Dernière niaiserie, et non la moindre: la crise économique a été causée par "les pilleurs patrons de M. Bush". Car tout le monde sait, bien sûr, que les banques américaines sont très heureuses de leur situation en ce moment et qu'elles l'ont fait exprès de prêter trop de cash à une classe moyenne pas capable de rembourser. D'ailleurs, pour des "pilleurs", je trouve qu'elles font faillite vite pas juste un peu, ces banques.
Mais bon, si un chanteur populaire le dit...
Le dernier chroniqueur embauché est Dan Bigras, vous savez, le chanteur qui a compris (comme Claude Dubois) que de refaire ses chansons en duo pouvait rapporter gros au Québec. Il a pondu son premier texte aujourd'hui, et je n'ai pas de félicitations à lui faire. Voici quelques extraits choisis:
Le temps des seigneurs
Dan Bigras
Journal de Montréal
30/09/2008 07h46
Enfin, le temps des seigneurs, des rois et des dictatures est révolu ! Fini, le Moyen ge ! L'ère de la démocratie universelle est à nos portes. La démocratie qui protège les faibles contre les abus des forts. Qui protège le peuple contre la tyrannie du monarque, le paysan contre la rapacité du seigneur... Vous croyez ça, vous ? Moi non plus.
La majorité des gens ont maintenant compris que si la richesse principale de l'Irak avait été le brocoli, il y aurait là-bas en ce moment un peu moins de «démocratie» armée.
(...)
Nous sommes en mission guerrière-humanitaire. Pour reconstruire des écoles pour les petites filles, semble-t-il. Comment pourrions-nous décemment être contre ça? Même si, pas si loin, il y a un pays où l'on brutalise, viole et assassine des milliers de petites filles.
Monsieur Harper pourrait peut-être nous expliquer et expliquer aux familles de nos militaires ce que nous foutons en Afghanistan tout en refusant obstinément d'aller au Darfour, comme si nous n'avions rien retenu du Rwanda.
Combien d'argent de nos poches aux fabricants d'armes ? Une industrie multimilliardaire fabricante de mort.
Combien de milliards en réductions de taxes aux pétrolières ? Ces mêmes pétrolières que plus personne ne croit sur les prix qu'elles nous chargent à la pompe pour du pétrole puisé on ne sait où.
Où puise-t-on notre argent pour le leur donner ? C'est drôle, en même temps on coupe dans la santé, dans les soins communautaires et... ah oui, la culture. C'est qu'il faut faire rouler l'économie.
Bizarre l'économie. À chaque fois qu'elle roule, il y a encore plus d'ultra-riches et encore plus d'ultra-pauvres. Pauvre économie, elle travaille dur. Ça prend beaucoup de pauvres pour faire un riche. Nous en avons la preuve aux États-Unis ces jours-ci en contemplant avec inquiétude une économie qui s'écroule à force d'avoir été pillée par les patrons de Mr Bush.
Ici, le gouvernement Harper remettra en question le droit des femmes à l'avortement et interdira le mariage gai. Interdira l'euthanasie, mais voudra rétablir la peine de mort.
Il va envoyer des enfants de quatorze ans en prison à vie alors qu'il maintiendra leur consentement sexuel légal à seize ans. Aux États-Unis, l'âge légal pour consommer de l'alcool est de vingt et un ans alors que pour acheter une arme à feu, il est de dix-huit ans.
(...)
La vérité, c'est que le temps des seigneurs est revenu.
Ayoye. Vous avez lu le nombre de sujets abordés dans ce minuscule texte? On les compte ensemble: la démocratie bafouée, l'Irak, l'Afghanistan, le Darfour, le Rwanda, l'industrie militaire, les pétrolières, les coupes dans la santé, les coupes dans les soins (sic) communautaires, les coupes en culture, la pauvreté, la crise des prêts hypothécaires à risque aux USA, le droit à l'avortement, le mariage gai, l'euthanasie (!), la peine de mort (!!!), l'âge de consentement sexuel, l'âge légal pour boire, l'âge légal pour acheter une arme à feu.
19. Dix-neuf enjeux complexes et subtils, qui n'ont absolument rien à voir les uns aux autres, sont autant de dossiers réglés par le chroniqueur dans le même texte. Vous avez dit "décousu et impertinent"? Vous avez raison.
Attardons-nous au passage sur l'Afghanistan. M. Harper n'a d'abord pas à expliquer ce que nous "foutons" en Afghanistan, puisque ce sont les Libéraux de Jean Chrétien qui ont envoyé nos troupes là-bas. Et qu'est-ce que le Soudan vient faire là-dedans, pour l'amour de Dieu? Deux pays, deux continents, deux situations qui n'ont absolument rien à voir.
D'ailleurs, si le chroniqueur estime que nous engraissons "l'industrie multimilliardaire fabricante de mort" (allô la démagogie) avec notre cash, il oublie que c'est justement l'armée qui aurait la force d'intervenir au Soudan, si cela était possible.
Harper a dit à peu près 142 fois qu'il ne rouvrirait pas le débat sur l'avortement cette semaine, que veux-t-on de plus? Ce n'est pas parce que 3-4 féministes s'énervent avec un projet de loi (qui est mort et enterré, soit dit en passant, et qui ne faisait pas allusion à l'avortement whatsoever) que c'est vrai. Et d'où est-ce que ça sort cette histoire de peine de mort à la noix???
Dernière niaiserie, et non la moindre: la crise économique a été causée par "les pilleurs patrons de M. Bush". Car tout le monde sait, bien sûr, que les banques américaines sont très heureuses de leur situation en ce moment et qu'elles l'ont fait exprès de prêter trop de cash à une classe moyenne pas capable de rembourser. D'ailleurs, pour des "pilleurs", je trouve qu'elles font faillite vite pas juste un peu, ces banques.
Mais bon, si un chanteur populaire le dit...
jeudi 25 septembre 2008
HORREUR
Il n'existe pas assez de bits sur internet pour décrire toute l'horreur que m'inspire l'atroce/insignifiante/bâclée/ridicule nouvelle image de Cyberpresse! Quel résidu de site web dégueulasse! Ça ressemble au site de LCN (qui est la pire abomination de la technologie, selon moi), verrat! Je dresse comme ça, en 30 secondes, une liste des choses qui me gossent déjà sur le seul site de nouvelles live potable du web québécois:
-Avant, chaque section était divisée en couleur. Bleu pour les arts, rouge pour le sport, c'était simple et clair du premier coup d'oeil. Maintenant, tout est rouge et blanc! Tout! En plus d'être incroyablement inconvénient, c'est endormant!
-IL Y A DES PAGES DE PUBS SACRAMENT!!! Tu cliques sur un article, pouf, on essaie de te vendre une Jetta pendant trente secondes. Y a-t-il quelque chose de plus frustrant que ces espèces de cochonnerie qui font planter ton fureteur une fois sur quatre?
-Où sont les blogues, sacrament? Je cherche celui de Pat Lagacé en ce moment. Ben tiens, il n'est pas là, parce qu'ils semblent afficher seulement les 6 derniers updates. Je clique sur Suivant, criss, il n'est nul part! JE VEUX LIRE PAT LAGACÉ QUAND JE SUIS SUR CYBERPRESSE, MERDE!!!
-Il n'y a aucune excuse acceptable pour un titre ronflant comme "Aujourd'hui sur Cyberpresse" (à droite en haut sur l'accueil). Comment ça, "aujourd'hui"? On est sur internet, les gens n'y vont pas une fois, ou aujourd'hui! Ils y vont maintenant, et tu n'as pas besoin de leur dire "Voici ce qu'il y a sur mon site", ils y sont déjà!!! (Je sais, cette section était sur l'ancienne version, mais elle me gossait déjà)
-Qu'est-ce que le médiocre moteur de recherhce Pages Jaunes (quelqu'un a déjà sérieusement trouvé de quoi avec ce moteur là, pour vrai?) fait sur un site sérieux?
-Les sections Photos & Vidéos devraient être interdites. C'est comme si on avait une section "Textes" et "Graphiques". Ça va ensemble, tout ça, vous pigez?
Enfin, j'haïs ça. Je suis certain que bientôt, ils vont mettre l'équivalent du bouton publicitaire "Cliquez ici-Vite-vite-vite" qu'on a sur le site du JdM. Et qu'il va y avoir des cadenas jaune pour lire les articles, comme sur Le Devoir.
Voyez toutes les calamités qui arrivent quand j'essaie de vous laisser tout seul quelques jours...
samedi 20 septembre 2008
A+
samedi 13 septembre 2008
Chouuuuu
Après les "EXCLUSIF", je vous entretiens aujourd'hui de la formule "a appris". Voyez, un exemple tiré des journaux de ce matin.
Silvia Galipeau
La Presse
Dollarama retire les gommes à mâcher de la marque Bubble Gum, Gomme à bulles, de tous ses magasins au pays. Motif? Un objet, qui pourrait être une agrafe, a été trouvé dans une de ces gommes au cours d'une fête d'enfants à Montréal, la semaine dernière. Une découverte qui, à un mois de l'Halloween, relance la vieille peur des bonbons empoisonnés
Le produit, vendu en languettes de 24 gommes emballées individuellement, importé de Chine par Dollarama, sera retiré des 500 succursales du pays, a appris La Presse.
Les "a appris", chez les journalistes, c'est comme un signe de triomphe, un tag que l'on ajoute à un texte pour montrer qu'on a battu la compétition.
Quand c'est un scoop que tout le monde fouillait depuis longtemps, c'est triomphal de marquer ça.
Mais quand c'est une nouvelle dont tout le monde se câlisse, c'est très show-off, très imbus de soi-même.
Cette nouvelle n'était pas sans importance, loin de là. Mais elle était mineure, très, très mineure. Et ce n'est pas moi qui le dit: le texte a été publié en page 26. Vingt-six. Après la section internationale. Quand tu es seul sur une nouvelle parce que personne ne travaillait dessus, et qu'en plus elle passe complètement inaperçu dans ton propre journal, le bon sens commun dicte d'être modeste.
Il devrait y avoir une loi qui interdit les "a appris" qui sont publiés après la page 10.
(Et non, je ne plante pas ça parce que ça a été publié chez le concurrent. Nous en faisons des pires, vous verrez bien cette semaine qu'on en fait des pires.)
Silvia Galipeau
La Presse
Dollarama retire les gommes à mâcher de la marque Bubble Gum, Gomme à bulles, de tous ses magasins au pays. Motif? Un objet, qui pourrait être une agrafe, a été trouvé dans une de ces gommes au cours d'une fête d'enfants à Montréal, la semaine dernière. Une découverte qui, à un mois de l'Halloween, relance la vieille peur des bonbons empoisonnés
Le produit, vendu en languettes de 24 gommes emballées individuellement, importé de Chine par Dollarama, sera retiré des 500 succursales du pays, a appris La Presse.
Les "a appris", chez les journalistes, c'est comme un signe de triomphe, un tag que l'on ajoute à un texte pour montrer qu'on a battu la compétition.
Quand c'est un scoop que tout le monde fouillait depuis longtemps, c'est triomphal de marquer ça.
Mais quand c'est une nouvelle dont tout le monde se câlisse, c'est très show-off, très imbus de soi-même.
Cette nouvelle n'était pas sans importance, loin de là. Mais elle était mineure, très, très mineure. Et ce n'est pas moi qui le dit: le texte a été publié en page 26. Vingt-six. Après la section internationale. Quand tu es seul sur une nouvelle parce que personne ne travaillait dessus, et qu'en plus elle passe complètement inaperçu dans ton propre journal, le bon sens commun dicte d'être modeste.
Il devrait y avoir une loi qui interdit les "a appris" qui sont publiés après la page 10.
(Et non, je ne plante pas ça parce que ça a été publié chez le concurrent. Nous en faisons des pires, vous verrez bien cette semaine qu'on en fait des pires.)
mercredi 10 septembre 2008
G-É-N-I-E
J'étais à la Brûlerie St-Denis en train de faire ce que font tous les écrivains ratés, quand j'ai vu deux gars dans la rue qui tenaient entre leurs mains un jeu de XBox. Intrigué, je me suis penché vers eux... pour m'aperçevoir que c'était une copie de NHL 2009. J'ai laissé mon laptop aux soins d'une dame à côté de moi, j'ai couru de l'autre côté de la rue au Vidéotron, et j'ai mis la main sur mes deux copies (une pour moi, l'autre pour mon ami) de ce jeu que j'attendais depuis des semaines.
On me demandera pourquoi je m'excite tant, moi qui ne suis pas un gros gamer.
J'ai commencé à jouer à NHL (celui d'EA Sports, il va sans dire) en 1993, alors que j'étais âgé de huit ans. Je passais des dimanche entiers à gagner des coupes Stanley avec Kirk Muller, Brent Gilchrist et Patrick Roy, j'organisais des tournois avec mes petits amis, bref, la totale.
J'ai joué avidement au 94, 95, 98. Après ça, j'ai perdu le rythme, n'ayant pas de consoles et mon ordinateur étant trop poche pour supporter les versions post-deuxième millénaire.
J'ai repogné la piqûre avec NHL 2006 au XBox (première version). Je jure devant Dieu qu'avec deux de mes amis, on a joué au minimum 1500 parties de cette verison-là. Et notre estimation n'est pas surfaite, croyez-moi. NHL 2007 a été un aussi gros succès, d'autant plus qu'à l'époque j'habitais avec l'un de ces deux amis en question. Idem pour NHL 2008, qui a battu un record avec une estimation de 2000 parties jouées entre moi et mon ami en un an. C'est 5 games par jour en moyenne, ça.
Et voilà, le 2009 vient de sortir, il est encore chaud. Comme d'habitude, on va chiâler pendant une semaine en maudissant les nouveaux contrôles qu'on n'aimera pas, les nouvelles options qui nous feront suer, toutes ces choses à réapprendre... et après, ça deviendra le meilleur jeu de l'univers.
Jusqu'à ce qu'ils sortent NHL 2010, évidemment.
On me demandera pourquoi je m'excite tant, moi qui ne suis pas un gros gamer.
J'ai commencé à jouer à NHL (celui d'EA Sports, il va sans dire) en 1993, alors que j'étais âgé de huit ans. Je passais des dimanche entiers à gagner des coupes Stanley avec Kirk Muller, Brent Gilchrist et Patrick Roy, j'organisais des tournois avec mes petits amis, bref, la totale.
J'ai joué avidement au 94, 95, 98. Après ça, j'ai perdu le rythme, n'ayant pas de consoles et mon ordinateur étant trop poche pour supporter les versions post-deuxième millénaire.
J'ai repogné la piqûre avec NHL 2006 au XBox (première version). Je jure devant Dieu qu'avec deux de mes amis, on a joué au minimum 1500 parties de cette verison-là. Et notre estimation n'est pas surfaite, croyez-moi. NHL 2007 a été un aussi gros succès, d'autant plus qu'à l'époque j'habitais avec l'un de ces deux amis en question. Idem pour NHL 2008, qui a battu un record avec une estimation de 2000 parties jouées entre moi et mon ami en un an. C'est 5 games par jour en moyenne, ça.
Et voilà, le 2009 vient de sortir, il est encore chaud. Comme d'habitude, on va chiâler pendant une semaine en maudissant les nouveaux contrôles qu'on n'aimera pas, les nouvelles options qui nous feront suer, toutes ces choses à réapprendre... et après, ça deviendra le meilleur jeu de l'univers.
Jusqu'à ce qu'ils sortent NHL 2010, évidemment.
samedi 6 septembre 2008
Où est Philippe?
EXCLUSIF!
Lu ce matin dans La Presse.
La Presse
Actualités, samedi 6 septembre 2008, p. A26
Entrevue exclusive
Le chef de la SQ s'oppose à une police des polices
Charbonneau, Jean-Paul
Le nouveau directeur général de la Sûreté du Québec est d'avis que les policiers chargés d'enquêter sur des policiers d'un autre corps lors de politiques ministérielles ne se placent pas en situation de conflit d'intérêts.
Lors d'une interview exclusive accordée à La Presse, Richard Deschesnes a dit n'être pas favorable à la création d'un organisme indépendant, que l'on pourrait appeler la police des polices, pour enquêter lorsque qu'un policier est impliqué dans un incident dans l'exercice de ses fonctions.
Lu ce matin dans Le Journal de Montréal
Le directeur général de la Sûreté du Québec assure qu'il n'y a pas de luxe dans les nouveaux bureaux de la haute direction, dont l'aménagement a coûté plus de 1,5M$.
Mathieu Boivin
Le Journal de Montréal
En entrevue au Journal de Montréal, Richard Deschênes a admis, hier, que les dépenses...
Ça fait trois fois depuis le début de l'été que La Presse sort l'EXCLUSIF en lettres rouges alors que le JdM a exactement la même entrevue ce jour-là. La dernière fois, c'était avec le ministre de la santé, Yves Bolduc.
Vous savez, il n'y a pas que le JdM qu'on peut accuser de sensationnalisme et de tromperie... Ça fait du bien de se le rappeler, des fois.
La Presse
Actualités, samedi 6 septembre 2008, p. A26
Entrevue exclusive
Le chef de la SQ s'oppose à une police des polices
Charbonneau, Jean-Paul
Le nouveau directeur général de la Sûreté du Québec est d'avis que les policiers chargés d'enquêter sur des policiers d'un autre corps lors de politiques ministérielles ne se placent pas en situation de conflit d'intérêts.
Lors d'une interview exclusive accordée à La Presse, Richard Deschesnes a dit n'être pas favorable à la création d'un organisme indépendant, que l'on pourrait appeler la police des polices, pour enquêter lorsque qu'un policier est impliqué dans un incident dans l'exercice de ses fonctions.
Lu ce matin dans Le Journal de Montréal
Le directeur général de la Sûreté du Québec assure qu'il n'y a pas de luxe dans les nouveaux bureaux de la haute direction, dont l'aménagement a coûté plus de 1,5M$.
Mathieu Boivin
Le Journal de Montréal
En entrevue au Journal de Montréal, Richard Deschênes a admis, hier, que les dépenses...
Ça fait trois fois depuis le début de l'été que La Presse sort l'EXCLUSIF en lettres rouges alors que le JdM a exactement la même entrevue ce jour-là. La dernière fois, c'était avec le ministre de la santé, Yves Bolduc.
Vous savez, il n'y a pas que le JdM qu'on peut accuser de sensationnalisme et de tromperie... Ça fait du bien de se le rappeler, des fois.
vendredi 5 septembre 2008
Le nouveau cowboy est arrivé
On sourit tous et on se rend au http://206.172.2.55/les_cowboys_fringants-entre_deux_taxis.mp3 pour écouter la nouvelle toune des Cowboys Fringants, Entre deux taxis. Premiers commentaires, après deux écoutes. Sur le ton, ça ressemble aux Étoiles filantes. Pour la musique, eh ben, c'est beaucoup moins aventureux que ce que laissaient présager les commentaires de JF Pauzé, qui parlait d'un disque "plus texturé". Ceux qui redoutaient un virage rock-progressif peuvent dormir en paix.
Le premier extrait d'un album aussi attendu que celui des CF est souvent la chanson la plus fédératrice, la plus simple du lot. En prenant Entre deux taxis comme point de départ, je pense que ça va être un album aussi mature et sérieux que l'était La Grand-Messe.
Sortie le 23 septembre, pour les étourdis qui ne le savaient pas encore.
Le premier extrait d'un album aussi attendu que celui des CF est souvent la chanson la plus fédératrice, la plus simple du lot. En prenant Entre deux taxis comme point de départ, je pense que ça va être un album aussi mature et sérieux que l'était La Grand-Messe.
Sortie le 23 septembre, pour les étourdis qui ne le savaient pas encore.
mercredi 3 septembre 2008
L'été est fini
Ceux qui maudissaient la nature depuis juin peuvent se réjouir: la canicule qu'ils attendaient depuis si longtemps domine notre ciel depuis quelques jours. Bon, c'est plus une demi-canicule qu'autre chose, mais qui s'en plaindra après les orages systématiques que nos après-midi ont endurés récemment?
Cela étant dit, et pour rester dans le domaine de la nature, voici un arbre qui est prêt à affronter le rude hiver québécois. Les ouvriers qui ont repeint la clôture devant lui n'ont pas pris garde de le couvrir pendant leurs travaux, ce qui fait que le bas de son écorce ressemble désormais à un rouleau de papier d'aluminium géant. À côté de ça, Rabaska n'est pas un scandale.
dimanche 24 août 2008
Le jour qui n'est jamais venu
Wou-hou! Metallica vient de sortir le premier extrait de son nouvel album, The Day That Never Comes, et j'ai écouté ça hier après une fin de semaine remplie de Céline Dion. La différence a été, ma foi, rafraîchissante.
La nouvelle toune a beaucoup, beaucoup a offrir. Des solos, d'abord. Notez le pluriel: les dernières quatre minutes sont consacrés au déchaînement de Kirk Hammett sur les frettes de sa grosse guitare noire, et ça fait du bien à entendre, spécialement après les riffs trop System of a Down-ien de St.Anger. La mélodie accroche dès la première écoute, la batterie fait quelques passes que nous n'avons pas souvent entendues dans la musique métal. Good stuff. Même la structure de la chanson est intéressante. Il n'y a que deux refrains, et pourtant, tout les (nombreux) morceaux s'emboîtent les uns aux autres avec un naturel désarmant. Vraiment bien foutu.
Seul défaut, à mon humble avis: la pièce sonne comme un b-sides de Master of Puppets réenregistré en 2008. Je sais, je sais, tout le monde voulait un retour aux sources et c'est ce que Hetfield avait promis. N'empêche qu'on a un peu l'impression de se faire resservir la même chose qu'il y a vingt ans.
Anyway. Si le reste de l'album sonne comme ça (et peut-être y trouverons-nous des éléments plus actuels), je serai de belle humeur cet automne.
(Aussi dans les bacs bientôt: Slipknot sort cette semaine et il sera très violent selon les rumeurs, AC/DC un peu avant l'Halloween je pense et U2 avant Noël. Je dois m'acheter de nouveaux écouteurs et ça presse...)
vendredi 22 août 2008
Rumeur, rumeur, rumeur
Dites-le à tous vos amis, parents, animaux de compagnie: ça a l'air qu'y paraît que peut-être qu'il serait possible qu'Elton John serait présent ce soir au grand spectacle de Céline Dion (insérez ici votre cri de joie).
Bon. Notre logiciel statistique internet indique une cote de 1% de chance que ledit Sir se soit effectivement déplacé de l'Angleterre pour chanter une toune, mais c'est le bruit qui court dans la salle de presse en ce moment. Je prend pas de chance: si "Your Song" est chantée ce soir sur les plaines d'Abraham, les gens se rueront sur Google et aboutiront sur ce blogue, que je pourrai ensuite revendre quelques centaines de milliers de dollars à Yahoo.
Et si Mr. Candle In The Wind n'est pas là? Bah. J'aurai updaté mon blogue cette semaine. C'est déjà ça de fait.
Ajout: Devant l'évidente désinformation à laquelle ont été livrés les dignes représentants des médias hier, je donnerai un dollar 1972 (huard en bonne condition) au premier qui m'insultera conçernant ce post devenu ridicule.
Bon. Notre logiciel statistique internet indique une cote de 1% de chance que ledit Sir se soit effectivement déplacé de l'Angleterre pour chanter une toune, mais c'est le bruit qui court dans la salle de presse en ce moment. Je prend pas de chance: si "Your Song" est chantée ce soir sur les plaines d'Abraham, les gens se rueront sur Google et aboutiront sur ce blogue, que je pourrai ensuite revendre quelques centaines de milliers de dollars à Yahoo.
Et si Mr. Candle In The Wind n'est pas là? Bah. J'aurai updaté mon blogue cette semaine. C'est déjà ça de fait.
Ajout: Devant l'évidente désinformation à laquelle ont été livrés les dignes représentants des médias hier, je donnerai un dollar 1972 (huard en bonne condition) au premier qui m'insultera conçernant ce post devenu ridicule.
samedi 16 août 2008
La citation épaisse de la semaine
Le Canada a gagné ses trois premières médailles aujourd'hui, you-hou, je les ai toutes manquées, ainsi que la finale du 100m, parce que je suis un paresseux incapable de se lever tôt. Bon.
Un lecteur du site Voir.ca s'est particulièrement enflammé hier après la publication d'une entrevue avec deux auteurs dénonçants la tenue des JO en Chine. Il termine son commentaire avec ce petit bijou de psycho-pop, que Freud n'aurait sûrement pas renié.
Et savez-vous ce que je crois maintenant?...C’est que nos athlètes, par leurs piètres performances en disent long sur ce qui se passe en Chine. Ne vous êtes-vous pas demandé si par hasard, leur inconscient se rebiffait à gagner dans de telles circonstances?
Rien de mieux qu'un petit sourire pour agrémenter une journée ensoleillée perdue sous les néons.
Un lecteur du site Voir.ca s'est particulièrement enflammé hier après la publication d'une entrevue avec deux auteurs dénonçants la tenue des JO en Chine. Il termine son commentaire avec ce petit bijou de psycho-pop, que Freud n'aurait sûrement pas renié.
Et savez-vous ce que je crois maintenant?...C’est que nos athlètes, par leurs piètres performances en disent long sur ce qui se passe en Chine. Ne vous êtes-vous pas demandé si par hasard, leur inconscient se rebiffait à gagner dans de telles circonstances?
Rien de mieux qu'un petit sourire pour agrémenter une journée ensoleillée perdue sous les néons.
mardi 12 août 2008
La vie en rouge?
Lu ce matin sur une manchette de l'AFP.
Les arbitres et les juges favoriseraient inconsciemment les équipes sportives portant du rouge, affirme une étude parue dans le journal Psychological Science d'août.
Quelle est la couleur des uniformes des athlètes canadiens, déjà? Et combien de médailles avons-nous jusqu'à présent?
Il y a un scientifique qui s'est mélangé dans ses statistiques, quelque part.
AJOUT: Nous sommes tellement poches en ce moment que le Canada se classe derrière le Togo, le Tajiskistan, l'Ouzbékistan, le Zimbabwe, le Kyrgzystan... et la Géorgie (vous avez bien lu, oui-oui, le pays en guerre là) en ce moment au classement des pays. Pendant ce temps, L'Australie, qui a une population moindre que la nôtre (et qui est pas mal notre équivalent de l'hémisphère sud, socialement et politiquement) a douze médailles, dont 4 d'or. Let's go Despatie!
Les arbitres et les juges favoriseraient inconsciemment les équipes sportives portant du rouge, affirme une étude parue dans le journal Psychological Science d'août.
Quelle est la couleur des uniformes des athlètes canadiens, déjà? Et combien de médailles avons-nous jusqu'à présent?
Il y a un scientifique qui s'est mélangé dans ses statistiques, quelque part.
AJOUT: Nous sommes tellement poches en ce moment que le Canada se classe derrière le Togo, le Tajiskistan, l'Ouzbékistan, le Zimbabwe, le Kyrgzystan... et la Géorgie (vous avez bien lu, oui-oui, le pays en guerre là) en ce moment au classement des pays. Pendant ce temps, L'Australie, qui a une population moindre que la nôtre (et qui est pas mal notre équivalent de l'hémisphère sud, socialement et politiquement) a douze médailles, dont 4 d'or. Let's go Despatie!
Le Jeu
Non non, ça ne concerne pas les Jeux olympiques. Je veux écrire sur The Game, le rappeur gangsta de la Côte ouest. (Mais quand même, c'est drôle; cette semaine, Richard Martineau a écrit une chronique pour dire qu'il fallait oublier les records aux JO, parce que l'Homme était rendu au bout du développement de ses capacités... Hier, j'ouvre la télé, c'est de la natation. Quarante-cinq minutes plus tard, j'avais vu 3 nouveaux records mondiaux. En direct, là. Les records? Pfff, oubliez-ça, c'est fini.)
(Photo think2wice.org) Enfin. The Game, il a donné une entrevue au site spécialisé AllHipHop.com au début de l'été (soit à sa sortie de prison (pour vrai)). Parlait de son nouveau disque, à venir en novembre (prévu pour début juin initialement). On le questionne à savoir s'il votera Obama ou Clinto. Voici sa réponse.
AllHipHop.com: Who you got in the election? Who you going for?
The Game: Man, I’m goin’ for the n***a man. Obama. Man I don’t give a f**k what he talkin’ bout I ain’t heard Obama say nothin’. I just know that n***a black and he about to win this s**t. Hillary need to fall back man. I’m going for Obama man, that n***a could say I’m going to kill every n***a in the hood when I get in there – I’m going for Obama man. That’s it. Gotta see a Black man, man I’m biased man. I’m biased.
J'aime. Surtout quand il dit I’m going for Obama man, that n***a could say I’m going to kill every n***a in the hood when I get in there – I’m going for Obama man.
Bonne rentrée musicale, les amis.
(Photo think2wice.org) Enfin. The Game, il a donné une entrevue au site spécialisé AllHipHop.com au début de l'été (soit à sa sortie de prison (pour vrai)). Parlait de son nouveau disque, à venir en novembre (prévu pour début juin initialement). On le questionne à savoir s'il votera Obama ou Clinto. Voici sa réponse.
AllHipHop.com: Who you got in the election? Who you going for?
The Game: Man, I’m goin’ for the n***a man. Obama. Man I don’t give a f**k what he talkin’ bout I ain’t heard Obama say nothin’. I just know that n***a black and he about to win this s**t. Hillary need to fall back man. I’m going for Obama man, that n***a could say I’m going to kill every n***a in the hood when I get in there – I’m going for Obama man. That’s it. Gotta see a Black man, man I’m biased man. I’m biased.
J'aime. Surtout quand il dit I’m going for Obama man, that n***a could say I’m going to kill every n***a in the hood when I get in there – I’m going for Obama man.
Bonne rentrée musicale, les amis.
dimanche 10 août 2008
Très 2.0
Ce qui est le fun avec le web 2.0, c'est qu'on peut s'arranger pour être parmi les premiers à obtenir de l'information sur les sujets qui nous intéressent.
Il y a quelques heures, Metallica a mis sur YouTube une vidéo de la chanson Cyanide, tiré de leur nouvel album prévu le 23 septembre. C'est une interprétation live captée hier au Ozzfest.
Il a un solo de guitare très cool dans la chanson, ce qui est bon, très bon signe. Enjoy, les métalleux.
Ajout: et tant qu'à être dans les nouvelles musicales, tous les fans de Radiohead et Coldplay sont laids et ennuyeux, selon l'impayable chanteur d'Oasis, Liam Gallagher. (http://www.nme.com/news/oasis/38774) Le nouvel album des bad boys anglais est prévu pour début octobre.
Il y a quelques heures, Metallica a mis sur YouTube une vidéo de la chanson Cyanide, tiré de leur nouvel album prévu le 23 septembre. C'est une interprétation live captée hier au Ozzfest.
Il a un solo de guitare très cool dans la chanson, ce qui est bon, très bon signe. Enjoy, les métalleux.
Ajout: et tant qu'à être dans les nouvelles musicales, tous les fans de Radiohead et Coldplay sont laids et ennuyeux, selon l'impayable chanteur d'Oasis, Liam Gallagher. (http://www.nme.com/news/oasis/38774) Le nouvel album des bad boys anglais est prévu pour début octobre.
Go les barreaux!
Je sais pas pour les autres, mais j'aime vraiment beaucoup les Olympiques. Je sais pas pourquoi, probablement parce que vers 7-8 ans, j'avais le droit de veiller tard pour regarder Myriam Bédard gagner des médailles en Norvège.
Encore aujourd'hui, je trouve ça vraiment sympathique de pouvoir ouvrir la télé à n'importe quel moment de la journée pour atterrir sur des compétitions diversifiées qui ne m'intéresseraient pas une seconde en temps normal. Du judo, de la gymnastique, du basket, de l'haltérophilie, je sais pas, moi, 20 minutes de chaque en rotation, ça me tient éveillé pendant des heures. Hier soir, c'était de la gymnastique. Il y a une Chinoise qui s'est pété la gueule sur les barres asymétriques, c'était un espoir de médaille à ce qu'il paraît, la pauvre braillait comme un veau dans les bras de son entraîneur. Je trouve ça divertissant. (Photo Bernard Brault, La Presse, probablement le meilleur photographe de presse montréalais actuellement avec Olivier Jean. À mon humble avis).
Ce que j'ai vraiment hâte de voir, par contre, c'est le lancer du javelot et du marteau. La gymnastique, il y a des juges (donc des controverses), des points d'évaluation compliqué à comprendre, du style, de l'art... Le javelot, c'est tout le contraire. Pas de niaisage: un bâton, un tape à mesurer, et voilà, la médaille d'or va à celui qui a lancé l'objet le plus loin. Idem pour le marteau, sauf qu'il faut mettre une grille derrière les athlètes, sinon ils sont bien capable d'assomer quelques spectateurs en ratant leur shot.
Bons Olympiques.
Encore aujourd'hui, je trouve ça vraiment sympathique de pouvoir ouvrir la télé à n'importe quel moment de la journée pour atterrir sur des compétitions diversifiées qui ne m'intéresseraient pas une seconde en temps normal. Du judo, de la gymnastique, du basket, de l'haltérophilie, je sais pas, moi, 20 minutes de chaque en rotation, ça me tient éveillé pendant des heures. Hier soir, c'était de la gymnastique. Il y a une Chinoise qui s'est pété la gueule sur les barres asymétriques, c'était un espoir de médaille à ce qu'il paraît, la pauvre braillait comme un veau dans les bras de son entraîneur. Je trouve ça divertissant. (Photo Bernard Brault, La Presse, probablement le meilleur photographe de presse montréalais actuellement avec Olivier Jean. À mon humble avis).
Ce que j'ai vraiment hâte de voir, par contre, c'est le lancer du javelot et du marteau. La gymnastique, il y a des juges (donc des controverses), des points d'évaluation compliqué à comprendre, du style, de l'art... Le javelot, c'est tout le contraire. Pas de niaisage: un bâton, un tape à mesurer, et voilà, la médaille d'or va à celui qui a lancé l'objet le plus loin. Idem pour le marteau, sauf qu'il faut mettre une grille derrière les athlètes, sinon ils sont bien capable d'assomer quelques spectateurs en ratant leur shot.
Bons Olympiques.
jeudi 7 août 2008
Tout est à la bonne place
Il existe une expression consacrée dans les conversations entre amateurs de musique: "J'étais là, esti!" Dans un débat, notamment, cette phrase est un atout hors du commun. Essayez de convaincre un amateur de Led Zep que les guitares sonnaient mal en 1972 dans les petites salles, et il vous balancera un puissant "Je le sais, j'tais là!", et vous n'aurez d'autre choix que de vous fermer la boîte.
Le show de Radiohead hier au parc Jean-Drapeau valait un "J'étais là" du début à la fin. Le simple fait d'être sur place relevait d'abord de la bravoure (ou de l'insouciance): voyez un peu ce nuage menaçant qui nous guettait au départ moi et mon amie Cab. Ça ne donnait pas envie de se mettre en t-shirt, oh non.
Sur le site, après un line-up d'un peu moins d'une heure (vraiment pas si mal), de la grosse pluie fatiguante tombait sur nos têtes, vous savez, le genre de pluie qui s'écrase en grappe sur les fronts une fois aux trente secondes. Je mets-tu mon imperméable ou je le met pas? Déchirante question qui s'est heureusement résolue d'elle-même au début du spectacle, puisque la pluie a diminué à partir de ce moment. Après Osheaga et le coucher de soleil, on a été gâté. Notons tout de même que le soulier Converse a laissé sa place à la botte de pluie en tant qu'élément de mode indie.
(Random fact: après la première partie, je me suis lancé vers les kiosques à bouffe avec la ferme intention de conquérir un sac de chips avec les 3$ que j'avais trouvés dans le fond d'une poche. Eh ben, rendu sur place, j'ai trouvé un légendaire 2$ qui m'a finalement permis de revenir avec un nachos fromage et sauce piquante! Un mélomane à l'estomac rempli est un mélomane heureux, je vous jure.)
Je ne sais pas trop quoi dire sur le show en lui-même, ce qui peut paraître bizarre un peu, mais non, j'avais les mains dans les poches, un gros sourire cave dans la face et les yeux à demi-fermées, alors je ne suis même pas certain que j'étais là, peut-être ai-je passé la soirée au parc Lafond à m'imaginer un concert qui avait lieu à des kilomètres de là?
Quand même, je crois avoir entendu 15 Steps en ouverture, puis (pas dans l'ordre nécessairement), All I Need, Nude, The National Anthem, Idioteque, Weird Fishes, Videotape, Like Spinning Plate et Fake Plastic Trees. (Photo: La Presse)
Mais tout ces hits ne valent rien à côté de la joie juvénile que j'ai sentie quand ils ont lancé JIGSAW FALLING INTO FREAKIN' PLACE!!!! Épelez G-É-N-I-E drette ici. Quelle ambiance, quel crescendo magnifique, quelle voix maîtrisée, quel set de lumières, quel n'importe quoi!
Deux autres coups de coeur: You And Whose Army?, je m'excuse, mais personne ne l'a vu venir, et elle était simplement hallucinante. Je sais qu'on a juste le droit de dire "C'est ma toune" une fois dans un concert, mais je n'ai pas pu m'empêcher de le crier pour celle-là, même si j'avais utilisé mon droit pour Jigsaw. Que voulez-vous, je suis un rebelle. Mentionnons aussi Everything In Its Right Place en fermeture; avec sa finale démantibulée, déconstruite, ça nous a laissé sur une belle note (sans mauvais jeu de mot).
Il y a eu des feux d'artifices (ceux de La Ronde, qui ont d'ailleurs fait pouffer de rire Yorke pendantReckoner Faust Arp, très drôle) et aussi un extrait radio de Gilles Proulx avant National Anthem. Deux belles petites anecdotes.
Dans trente ans, quand Radiohead sera devenu le Pink Floyd ou le Led Zeppelin d'une génération (avec une telle discographie doublée d'un accueil critique si glorieux, nul doute que c'est ce qui s'en vient), moi et les 35 000 autres personnes pourront dire qu'ils ont vu le show de l'année en 2008. Je le sais, j'étais là!
Le show de Radiohead hier au parc Jean-Drapeau valait un "J'étais là" du début à la fin. Le simple fait d'être sur place relevait d'abord de la bravoure (ou de l'insouciance): voyez un peu ce nuage menaçant qui nous guettait au départ moi et mon amie Cab. Ça ne donnait pas envie de se mettre en t-shirt, oh non.
Sur le site, après un line-up d'un peu moins d'une heure (vraiment pas si mal), de la grosse pluie fatiguante tombait sur nos têtes, vous savez, le genre de pluie qui s'écrase en grappe sur les fronts une fois aux trente secondes. Je mets-tu mon imperméable ou je le met pas? Déchirante question qui s'est heureusement résolue d'elle-même au début du spectacle, puisque la pluie a diminué à partir de ce moment. Après Osheaga et le coucher de soleil, on a été gâté. Notons tout de même que le soulier Converse a laissé sa place à la botte de pluie en tant qu'élément de mode indie.
(Random fact: après la première partie, je me suis lancé vers les kiosques à bouffe avec la ferme intention de conquérir un sac de chips avec les 3$ que j'avais trouvés dans le fond d'une poche. Eh ben, rendu sur place, j'ai trouvé un légendaire 2$ qui m'a finalement permis de revenir avec un nachos fromage et sauce piquante! Un mélomane à l'estomac rempli est un mélomane heureux, je vous jure.)
Je ne sais pas trop quoi dire sur le show en lui-même, ce qui peut paraître bizarre un peu, mais non, j'avais les mains dans les poches, un gros sourire cave dans la face et les yeux à demi-fermées, alors je ne suis même pas certain que j'étais là, peut-être ai-je passé la soirée au parc Lafond à m'imaginer un concert qui avait lieu à des kilomètres de là?
Quand même, je crois avoir entendu 15 Steps en ouverture, puis (pas dans l'ordre nécessairement), All I Need, Nude, The National Anthem, Idioteque, Weird Fishes, Videotape, Like Spinning Plate et Fake Plastic Trees. (Photo: La Presse)
Mais tout ces hits ne valent rien à côté de la joie juvénile que j'ai sentie quand ils ont lancé JIGSAW FALLING INTO FREAKIN' PLACE!!!! Épelez G-É-N-I-E drette ici. Quelle ambiance, quel crescendo magnifique, quelle voix maîtrisée, quel set de lumières, quel n'importe quoi!
Deux autres coups de coeur: You And Whose Army?, je m'excuse, mais personne ne l'a vu venir, et elle était simplement hallucinante. Je sais qu'on a juste le droit de dire "C'est ma toune" une fois dans un concert, mais je n'ai pas pu m'empêcher de le crier pour celle-là, même si j'avais utilisé mon droit pour Jigsaw. Que voulez-vous, je suis un rebelle. Mentionnons aussi Everything In Its Right Place en fermeture; avec sa finale démantibulée, déconstruite, ça nous a laissé sur une belle note (sans mauvais jeu de mot).
Il y a eu des feux d'artifices (ceux de La Ronde, qui ont d'ailleurs fait pouffer de rire Yorke pendant
Dans trente ans, quand Radiohead sera devenu le Pink Floyd ou le Led Zeppelin d'une génération (avec une telle discographie doublée d'un accueil critique si glorieux, nul doute que c'est ce qui s'en vient), moi et les 35 000 autres personnes pourront dire qu'ils ont vu le show de l'année en 2008. Je le sais, j'étais là!
mardi 5 août 2008
Merci, le bonheur
Un petit mot pour dire merci à Monsieur Bonheur, individu ayant un lien de parenté avec TechnoBeanie. Grâce à sa réponse sur un post sur les Cowboys Fringants que j'avais fait la semaine dernière, on a publié une nouvelle dans le JdM qui a été reprise par la Presse canadienne et, par la bande, par La Presse, ce méchant concurrent.
Même que hier soir, en revenant d'Osheaga, j'ai vu que l'un des gros écran géant de la station Berri-UQAM projettait la nouvelle dans sa revue de l'actualité.
Une réponse dans un post de ce blogue qui se retrouve sur le bulletin de nouvelles d'une station de métro! Je ne saurai te dire merci assez de fois, Monsieur Bonheur.
Même que hier soir, en revenant d'Osheaga, j'ai vu que l'un des gros écran géant de la station Berri-UQAM projettait la nouvelle dans sa revue de l'actualité.
Une réponse dans un post de ce blogue qui se retrouve sur le bulletin de nouvelles d'une station de métro! Je ne saurai te dire merci assez de fois, Monsieur Bonheur.
J'aime les festivals
Il était supposé mouiller toute la journée, finalement, nous n'avons pas eu une seule goutte de pluie. Même que cette deuxième journée de Osheaga a été agrémentée par un véritable arc-en-ciel!
Je défile rapidement, Coeur de pirate, The Kills, Gogol Bordello, Duffy, Broken Social Scene et Jack Johnson, qui a eu la bonne idée de nous faire Gone Going au rappel, ainsi que Bubble Toes de son premier album. Yihaaa!
Je défile rapidement, Coeur de pirate, The Kills, Gogol Bordello, Duffy, Broken Social Scene et Jack Johnson, qui a eu la bonne idée de nous faire Gone Going au rappel, ainsi que Bubble Toes de son premier album. Yihaaa!
vendredi 1 août 2008
Coup de coeur de pirate
Contrairement à ce qu'on peut croire des fois, mon métier ne me laisse que très peu de liberté sur mes coups de coeur personnels. La plupart des artistes que je couvre sont décidés par mes boss. Des fois j'aime ça, des fois je suis indifférent, et rarement je déteste.
Alors pour ventiler mon besoin de partage, voici Coeur de pirate, projet solo d'une claviériste qui répond au nom de Béatrice Martin. Ça ressemble à du Tricot Machine chantée par une fille timide qui a déjà trippé sur Atreyu.
Son album sort à la mi-septembre, et pour moi, ça sent le coup de coeur instantanné. Je viens tout juste de la voir en première partie de Biolay aux Francos, et j'ai été charmé. Vraiment. Et en plus, c'est montréalais, donc ça va avec la thématique chancelante de ce blogue.
Va sur MySpace et écoute la chanson: www.myspace.com/coeurdepirate
jeudi 31 juillet 2008
Pour amateurs seulement
Depuis deux semaines, j'ai renoué avec une habitude que j'avais quand j'étais un gamin qui portait des pyjamas du Canadien: je suis plongé dans un jeu vidéo. La dernière fois que ça m'était arrivé, c'était en secondaire 2 avec Starcraft.
L'objet de mon plaisir est Grand Theft Auto IV, un jeu satisfaisant à souhait qui n'a pas vraiment besoin de présentation. Enfin, j'ai bien ri quand ma compatriote blogueuse Cab m'a fait voir cette hilarante parodie de l'humoriste américain Dave Chapelle. Voilà...
L'objet de mon plaisir est Grand Theft Auto IV, un jeu satisfaisant à souhait qui n'a pas vraiment besoin de présentation. Enfin, j'ai bien ri quand ma compatriote blogueuse Cab m'a fait voir cette hilarante parodie de l'humoriste américain Dave Chapelle. Voilà...
samedi 26 juillet 2008
Ça sent le cowboy
Les Cowboys Fringants.
Il y a un bout qu’on ne leur a pas aperçu la binette, à ce quintette devenu quatuor qui a tant bercé nos adolescences. Du moins, la mienne. Depuis le départ du batteur Dominic Lebeau, il y aura bientôt un an, c’est pas mal le calme plat. Quelques shows en France, mais de notre côté de l’Atlantique, ils se sont faits plus que discret.
Or, les CF ont mis en ligne récemment une série de dates de spectacles qui s’étend de novembre à mai, signe qu’ils sont prêt à reprendre bientôt le collier.
On se fait oublier dans les médias, on annonce quelques dates en région... Ça prend pas la tête à Papineau pour sentir que quelque chose s’en vient au pays du country rigolo.
Ajoutez à ces indices la promesse de la sortie du nouvel album «quelque part en 2008», et je gagerais avec vous un petit 2$ qu’ils lanceront la suite de la Grand-Messe quelque part dans cette fenêtre qu’on appelle «la rentrée culturelle», de la fin août à la mi-novembre. Mes Aïeux fera la même chose, ça, c’est déjà confirmé. Pourquoi les Cowboys n’en feraient-ils pas autant?
Ce serait plus que logique. Sachant que la nouvelle tournée s’échellonne jusqu’en mai, il serait bizarre de lancer l’album au beau milieu de celle-ci. À moins que les CF n’en profitent pour casser leurs nouveautés devant public? Ou qu’ils attendent l’été prochain? Mais pourquoi, et avec quoi, retourneraient-ils sur la route dans ce cas?
Je vous le dis, ça s’en vient, ce nouvel album. J’en mettrais ma main au feu.
jeudi 24 juillet 2008
Le scandale
Je me demande comment naissent les scandales. On dirait qu'il n'existe aucune règle logique derrière ça. Étrange, puisque même les choses les plus inusitées trouvent leur explication quelque part. Tenez, hier, il y a eu deux trombes d'eau pas loin du Vieux-Port à Montréal. Ça arrive très rarement, mais on sait pourquoi le phénomène existe, on comprend les mécanismes qui le sous-tendent.
Ce n'est pas vrai pour le scandale. Surtout quand il est médiatique.
Il y a trois semaines, j'assiste à un spectacle pour ma job, j'en fais la critique. Une ligne à la fin d'un paragraphe soulève un questionnement sur la pertinence d'un passage précis dans le show. Ça passe comme une lettre à la poste, personne n'en entend jamais plus parler, ni du spectacle, ni de mon texte. Affaire classée.
Il y a quelques jours, un collègue revient sur le sujet dans un billet. Il cite le reproche que j'avais écrit pour se questionner, à son tour, sur ce qui est acceptable ou non, moralement, dans un spectacle. Et là, la bombe explose. Le billet se retrouve sur la première page, il est repris à la télé, l'artiste se trouve plongé dans un tourbillon pas mal plus fort qu'une trombe d'eau.
Considérant que les deux textes utilisaient la même matière première, pourquoi le scandale a-t-il éclaté à la deuxième occasion, et non pas à la première? Quelle variable nous manquait-il il y a trois semaines qui est soudainement apparue pour que l'affaire prenne des proportions si démesurées?
Voilà pourquoi je m'interroge sur la polémique et, surtout, sur ses causes. Bien sûr, il s'agit ici d'un phénomène médiatique, alors on peut défiler la liste traditionnelle des accusés: sensationnalisme, incompréhension, plagiat entre les médias. N'empêche. Aucun de ces facteurs ne m'expliquent ou me donnent un indice sur l'élément déclencheur du feu de bourssaille.
La seule chose que je peux en déduire, c'est que le scandale est comme la plupart des phénomènes sociaux, donc qu'on ne peut jamais tout à fait les comprendre étant donné leur extraordinaire complexité. Chaque individu formant la collectivité a des règles et agissements différents, ainsi, il est impossible de prédire à coup sûr la réaction de l'ensemble. Au contraire des sciences naturelles, qui basent leurs résultats sur des données inéluctables, j'ai l'impression que les sciences sociales (celles qui pourraient répondre à ma question) ne sont pas assez concrètes, ou ne s'appuient pas sur des choses assez tangibles, pour trouver des réponses définitives. Enfin.
C'est un peu lourd, tout ça. Un peu de détente.
*LE SHOW DE RADIOHEAD EST DANS 2 SEMAINES!!!*
*J'AI LA TÉLÉ!*
*UNE SEMAINE AVANT LA RÉPONSE DE MATS SUNDIN!*
*UN NOUVEAU AVGN EST SORTI, ET C'EST BATMAN!*
La vie est belle, quand même.
Ce n'est pas vrai pour le scandale. Surtout quand il est médiatique.
Il y a trois semaines, j'assiste à un spectacle pour ma job, j'en fais la critique. Une ligne à la fin d'un paragraphe soulève un questionnement sur la pertinence d'un passage précis dans le show. Ça passe comme une lettre à la poste, personne n'en entend jamais plus parler, ni du spectacle, ni de mon texte. Affaire classée.
Il y a quelques jours, un collègue revient sur le sujet dans un billet. Il cite le reproche que j'avais écrit pour se questionner, à son tour, sur ce qui est acceptable ou non, moralement, dans un spectacle. Et là, la bombe explose. Le billet se retrouve sur la première page, il est repris à la télé, l'artiste se trouve plongé dans un tourbillon pas mal plus fort qu'une trombe d'eau.
Considérant que les deux textes utilisaient la même matière première, pourquoi le scandale a-t-il éclaté à la deuxième occasion, et non pas à la première? Quelle variable nous manquait-il il y a trois semaines qui est soudainement apparue pour que l'affaire prenne des proportions si démesurées?
Voilà pourquoi je m'interroge sur la polémique et, surtout, sur ses causes. Bien sûr, il s'agit ici d'un phénomène médiatique, alors on peut défiler la liste traditionnelle des accusés: sensationnalisme, incompréhension, plagiat entre les médias. N'empêche. Aucun de ces facteurs ne m'expliquent ou me donnent un indice sur l'élément déclencheur du feu de bourssaille.
La seule chose que je peux en déduire, c'est que le scandale est comme la plupart des phénomènes sociaux, donc qu'on ne peut jamais tout à fait les comprendre étant donné leur extraordinaire complexité. Chaque individu formant la collectivité a des règles et agissements différents, ainsi, il est impossible de prédire à coup sûr la réaction de l'ensemble. Au contraire des sciences naturelles, qui basent leurs résultats sur des données inéluctables, j'ai l'impression que les sciences sociales (celles qui pourraient répondre à ma question) ne sont pas assez concrètes, ou ne s'appuient pas sur des choses assez tangibles, pour trouver des réponses définitives. Enfin.
C'est un peu lourd, tout ça. Un peu de détente.
*LE SHOW DE RADIOHEAD EST DANS 2 SEMAINES!!!*
*J'AI LA TÉLÉ!*
*UNE SEMAINE AVANT LA RÉPONSE DE MATS SUNDIN!*
*UN NOUVEAU AVGN EST SORTI, ET C'EST BATMAN!*
La vie est belle, quand même.
mardi 22 juillet 2008
Victoire!
Hier, j'ai appelé Bell pour leur demander où était mon modem, cette bestiole qui me permettrait dans un monde hypothétique d'être branché à ce qu'on appelle internet, entre mortels. Je n'avais pas sur moi le code Machin qu'ils m'avaient envoyé par courriel (devinez pourquoi), alors ils ne pouvaient pas me renseigner. "Le technicien va passer chez vous mercredi, il devrait vous aider." Bon. Je commence à être habitué.
Ce matin. Je suis endormi, il est 10h-11h du matin. Ça sonne à la porte. Je titube jusqu'au vestibule en pyjama, il y a un facteur qui tient une boîte blanche dans sa main et qui me regarde...
-"Monsieur Mayer?"
-"Mettons."
Le modem! Je me suis senti comme un enfant qui voit le père Noël, sauf que là, le vieux disitributeur de cadeaux portait des shorts bleus et était syndiqué.
Tout ça pour dire que je suis désormais online, comme on disait sur mIRC en 1999.
Ça m'a juste pris 22 jours. Yé.
lundi 21 juillet 2008
Auto-congratulation
C'est très imbus de soi-même ce que j'écris là, mais il est 7h et... c'est ça.
Je suis content parceque ma fin de semaine a été, disons, rock and roll, et ça tombait bien car je couvrais le show de l'une des dernières moitié du groupe qui a fondé ce style de musique, Paul McCartney. Et, comble de joie, toute cette folie démesurée autour de ce spectacle a fait que mes affaires ont fronté à Montréal, quelque chose qui m'arrive aussi souvent qu'une éclipse solaire depuis que je suis dans ma section au journal.
Alors voilà, auto-poignées de main, auto-claque dans le dos, tu as fait une bonne job ce week-end, maintenant, sacrez-moi patience avec McCartney, le 400e et la "folie des touristes". J'en ai assez.
Prochain mission: avoir internet chez moi. Ça se corse...
samedi 19 juillet 2008
Définition de l'ironie
Mesdames et messieurs, bienvenue au Grand Décompte "Aurais-je internet dans mon appart un jour oui ou non" 2008! On se rappellera que la semaine dernière, tous les espoirs étaient permis après la visite d'un technicien qui a posé un mystérieux câble dans le garde-robe. La connexion fonctionne-t-elle depuis ce jour? Bien sûr que non! Nous en sommes désormais rendus à s'amuser au "Jeu de l'attente", qui consiste à attendre qu'un modem nous soit livré à domicile. Inutile de préciser que nous n'avons eu aucune nouvelle de l'engin, et que le légendaire service à la clientèle de Bell ne nous donnera certainement pas la réponse à nos questions. (Je condamne sans procès, et j'aime ça)
*Spot publicitaire, retour à la vraie vie*
Non, j'ai pas encore accès à internet (quoique "à la civilisation" serait plus approprié par les temps qui courent), 18 jours après ma demande initiale. Le plus drôle, c'est que j'ai dû attendre d'être dans un train en marche (où je suis actuellement) pour prendre mes courriels pour la première fois en cinq jours.
J'ai pas internet chez moi mais je l'ai dans un train. C'est très, très web 3.0 mon affaire.
*Spot publicitaire, retour à la vraie vie*
Non, j'ai pas encore accès à internet (quoique "à la civilisation" serait plus approprié par les temps qui courent), 18 jours après ma demande initiale. Le plus drôle, c'est que j'ai dû attendre d'être dans un train en marche (où je suis actuellement) pour prendre mes courriels pour la première fois en cinq jours.
J'ai pas internet chez moi mais je l'ai dans un train. C'est très, très web 3.0 mon affaire.
mardi 8 juillet 2008
Repose en paix, petit cadran
Dans mon coin de pays, deux restaurants déjeuner se livrent une guerre sans merci depuis la nuit des temps: le Réveille-Matin, et la Grand-Mère poule. Les établissements sont chacuns de petites institutions dans le quartier, le premier étant légèrement plus "trucker" (lire, deux-oeufs-bacon) que l'autre, qui fait davantage jeune branché.
Ce matin, en marchant vers la Brûlerie St-Denis dont j'ai déjà fait l'éloge, mon coeur a été peiné de voir qu'un désastre de nature inconnue a frappé le Réveille-Matin, mon favori des derniers temps. De gros panneaux de bois bloquent les fenêtres et des gars pas de classe sacrent en nettoyant ce qui semble être les restes d'un dégat d'eau majeur.
Ça a l'air qu'on va être obligé d'aller à la Grand-Mère pour les prochaines semaines...
MISE À JOUR: J'étais en train de boire mon espresso (je suis branché) à mes quartiers généraux de la Brûlerie quand j'ai paerçu la proprio du restaurant assise à mes côtés avec son agent d'assurance. N'écoutant que mon instinct de défenseur de la Démocratie, je me suis penché et lui ai demandé des nouvelles de son affaire. Sinistre: un feu. Date de réouverture: 2-3 mois. La proprio vous envoie tous ses salutations, lecteurs avides.
mercredi 2 juillet 2008
Je déménage
Alors, non, je n'updaterai pas mon blogue aujourd'hui.
Lisez donc celui de Cab à la place.
Lisez donc celui de Cab à la place.
samedi 28 juin 2008
Je chante sous la pluie
(Attention: Ce texte contient beaucoup d'auto-congratulations et d'auto-références. J'ai le droit, c'est mon blogue, pas le vôtre.)
Difficile de trouver meilleure image pour représenter ma première soirée au Jazz que celle-là. Selon mes estimations, la dernière fois que la Terre a reçu autant de pluie en un laps de temps si court, c'était dans les premières minutes du grand déluge dont
J'ai vu une partie du show de Little Miss Higgins et du Jerrold Dubyk Quartet. J'ai l'air connaisseur, vite de même, mais c'est le guide des concerts qui me souffle les réponses. Vous, lecteurs avides, vous lirez mon article demain pour vous rendre compte à quel point je connais mon jazz (hum-hum). Et aussi pour vous rendre compte de vos yeux vus qu'après "le saint empire germanique de Maximilien 1er" dans une critique sur le Mondial chorale la semaine dernière, j'ai réussi aujourd'hui à ploguer le mot "cumulonimbus" et l'expression "le petit Jésus s'est mis à pleurer" dans un texte. Mon prochain défi? À vous de décider.
mercredi 25 juin 2008
La violence
Pas de photos, aujourd'hui. Lendemain du congé national qui avait toutes les apparences d'une journée de semaine normale pour le travailleur à l'horaire bizarre que je suis, j'ai pas le goût de me servir de Bluetooth. De toute façon, tout le monde déménage cette semaine, alors personne n'aura le temps de lire ça.
J'ai lu un truc ce matin. Je vous mettrais bien le lien, mais je ne suis pas capable, ne me demandez pas d'expliquer. Un gars de mon âge s'est fait battre à mort à la sortie du métro St-Laurent hier. Pas réjouissant du tout. Querelle? Vol? Gang de rue? On ne sait pas encore.
Beaucoup de personnes de mon entourage, et j'inclus là-dedans ceux qui ne me connaissent pas mais qui font trembler les médias avec assez de force pour que je les entende, ont une réaction allergique à ce genre d'évènements. Nous vivons dans un monde de plus en plus violent, disent-ils. Notre monde va rapidement, les gens sont exténués, crevés, dépersonnalisés, brutalisés par leur travail, leur mère monoparentale, leurs antidépresseurs. On se fait tuer dans la rue, les policiers ne font rien, c'est la faute aux films violents, à la musique violente, aux politiciens, que sais-je.
Je m'élève en faux contre ce genre de caricature. La criminalité est en baisse partout en province depuis des années, les chiffres le prouvent. Avec 93 meurtres commis sur son territoire en 2006, le Québec a connu son plus faible taux d'homicides enregistré depuis 1962. Mais le tableau est assombri par les 25 meurtres commis dans la Belle Province par des organisations criminelles ou gangs de rue, la pire proportion du genre au pays, révèlent des données publiées hier par Statistique Canada. (La Presse, octobre 2007). Le reste du texte avance que le nombre réel de meurtres en 1962 est probablement sous-estimé.
Autre mythe: les jeunes sont plus violents aujourd'hui. Les recherches prouvent le contraire. Le taux de criminalité juvénile est en baisse depuis 25 ans, au Canada, et la victimisation en milieu scolaire serait stable depuis 20 ans. Des chercheurs américains, qui avaient observé une détérioration du comportement des adolescents entre 1981 et 1989, ont par la suite constaté une amélioration qui a permis un retour à la normale dès 1999. En fait, les deux études les plus importantes sur la question, aux Pays-Bas et aux États-Unis, n'ont pu prouver que les élèves des classes régulières sont plus troublés qu'avant. (La Presse, octobre 2007)
Non seulement la société n'est-elle pas plus violente qu'avant, elle est aussi beaucoup plus respectueuse des individus qu'auparavant. Il y a 50 ans, la semaine de travail au Québec était de 60, 70 heures. Nous en sommes rendu à 40. Contrairement au cliché qui veut que les pauvres travailleurs soient exploités par la méchante bête capitaliste qui les déshumanise, notre système économique accorde plutôt des périodes de repos inégalées dans l'histoire de notre race. Y a-t-il quelqu'un qui croit encore que nous travaillons davantage qu'il y a 50, 100 ou 1000 ans, alors que les moyens dont nos ancêtres disposaient étaient infiniment moins performants? Les journées de 8 heures avec une pause-repas n'existaient pas dans les champs, avant que n'arrive ce vilain système capitaliste que nous aimons tant dénoncer.
Ça paraît lourd comme sujet. Mais malgré ce qu'on peut penser en lisant des nouvelles sur des jeunes qui se font assassiner en pleine rue, notre monde se porte de mieux en mieux, criminellement et technologiquement parlant. De notre côté de la frontière nord-sud, du moins. Voilà.
Cela dit, ça ne règle pas la question la plus importante de ma journée: où est-ce que je vais trouver assez de boîtes pour tout déménager mon bazar la semaine prochaine, 'sti?
J'ai lu un truc ce matin. Je vous mettrais bien le lien, mais je ne suis pas capable, ne me demandez pas d'expliquer. Un gars de mon âge s'est fait battre à mort à la sortie du métro St-Laurent hier. Pas réjouissant du tout. Querelle? Vol? Gang de rue? On ne sait pas encore.
Beaucoup de personnes de mon entourage, et j'inclus là-dedans ceux qui ne me connaissent pas mais qui font trembler les médias avec assez de force pour que je les entende, ont une réaction allergique à ce genre d'évènements. Nous vivons dans un monde de plus en plus violent, disent-ils. Notre monde va rapidement, les gens sont exténués, crevés, dépersonnalisés, brutalisés par leur travail, leur mère monoparentale, leurs antidépresseurs. On se fait tuer dans la rue, les policiers ne font rien, c'est la faute aux films violents, à la musique violente, aux politiciens, que sais-je.
Je m'élève en faux contre ce genre de caricature. La criminalité est en baisse partout en province depuis des années, les chiffres le prouvent. Avec 93 meurtres commis sur son territoire en 2006, le Québec a connu son plus faible taux d'homicides enregistré depuis 1962. Mais le tableau est assombri par les 25 meurtres commis dans la Belle Province par des organisations criminelles ou gangs de rue, la pire proportion du genre au pays, révèlent des données publiées hier par Statistique Canada. (La Presse, octobre 2007). Le reste du texte avance que le nombre réel de meurtres en 1962 est probablement sous-estimé.
Autre mythe: les jeunes sont plus violents aujourd'hui. Les recherches prouvent le contraire. Le taux de criminalité juvénile est en baisse depuis 25 ans, au Canada, et la victimisation en milieu scolaire serait stable depuis 20 ans. Des chercheurs américains, qui avaient observé une détérioration du comportement des adolescents entre 1981 et 1989, ont par la suite constaté une amélioration qui a permis un retour à la normale dès 1999. En fait, les deux études les plus importantes sur la question, aux Pays-Bas et aux États-Unis, n'ont pu prouver que les élèves des classes régulières sont plus troublés qu'avant. (La Presse, octobre 2007)
Non seulement la société n'est-elle pas plus violente qu'avant, elle est aussi beaucoup plus respectueuse des individus qu'auparavant. Il y a 50 ans, la semaine de travail au Québec était de 60, 70 heures. Nous en sommes rendu à 40. Contrairement au cliché qui veut que les pauvres travailleurs soient exploités par la méchante bête capitaliste qui les déshumanise, notre système économique accorde plutôt des périodes de repos inégalées dans l'histoire de notre race. Y a-t-il quelqu'un qui croit encore que nous travaillons davantage qu'il y a 50, 100 ou 1000 ans, alors que les moyens dont nos ancêtres disposaient étaient infiniment moins performants? Les journées de 8 heures avec une pause-repas n'existaient pas dans les champs, avant que n'arrive ce vilain système capitaliste que nous aimons tant dénoncer.
Ça paraît lourd comme sujet. Mais malgré ce qu'on peut penser en lisant des nouvelles sur des jeunes qui se font assassiner en pleine rue, notre monde se porte de mieux en mieux, criminellement et technologiquement parlant. De notre côté de la frontière nord-sud, du moins. Voilà.
Cela dit, ça ne règle pas la question la plus importante de ma journée: où est-ce que je vais trouver assez de boîtes pour tout déménager mon bazar la semaine prochaine, 'sti?
dimanche 22 juin 2008
Le sport, j'aime ça
Le Canadien de Montréal est quelque chose de très montréalais, alors je me permet de ploguer ici toute la joie qui m'a envahi lorsque j'ai appris l'excellent nouvelle qu'Alex Tanguay avait été échangé au CH contre deux rondelles en mousse et un casque de gardien de but (à peu près).
Voyez cette magnifique photo que j'ai prise d'un match du Tricolore cet hiver.
7-1 Montréal contre Ottawa, ça fait du bien.
Je sens que c'est une situation que l'on revivra souvent la saison prochaine, surtout si on réussit à mettre la main sur Mats Sundin, auquel cas C'est tellement Montréalais prévoit une conquête de la coupe Stanley par nos Glorieux. Peut-être même à cause d'un forfait des 29 autres équipes, qui auront la chienne d'affronter notre puissante dynastie.
Au détour, je souligne que moi et Goldorak avons assisté à 2 buts de l'Impact la semaine dernière, et que l'équipe a encore gagné aujourd'hui. Et que nous n'avons pas attendu une heure pour entrer dans le stade Saputo, comme la dernière fois. En attendant d'être hockey, la ville est soccer!
Voyez cette magnifique photo que j'ai prise d'un match du Tricolore cet hiver.
7-1 Montréal contre Ottawa, ça fait du bien.
Je sens que c'est une situation que l'on revivra souvent la saison prochaine, surtout si on réussit à mettre la main sur Mats Sundin, auquel cas C'est tellement Montréalais prévoit une conquête de la coupe Stanley par nos Glorieux. Peut-être même à cause d'un forfait des 29 autres équipes, qui auront la chienne d'affronter notre puissante dynastie.
Au détour, je souligne que moi et Goldorak avons assisté à 2 buts de l'Impact la semaine dernière, et que l'équipe a encore gagné aujourd'hui. Et que nous n'avons pas attendu une heure pour entrer dans le stade Saputo, comme la dernière fois. En attendant d'être hockey, la ville est soccer!
mardi 17 juin 2008
Croyez-moi, ça fait mal
Il y a des siècles de ça, j'ai blogué sur un lecteur d'un grand quotidien montréalais francophone de format tabloïd (non, je ne parle pas du Devoir) qui avait vertement insulté un collègue avant de se rétracter lamentablement suite à une réplique sereine et cinglante. Bon. J'ai un autre cas pour vous.
Cette fois, le fou furieux a pris ses précautions pour ne pas qu'on puisse lui répliquer: il a envoyé une lettre dactylographiée (ça existe encore ça??? c'est très 1992, en tout cas) d'un ton incroyablement condescendant à ce même collègue pour se plaindre d'une expression mal utilisée dans un de ses textes. Nous surnommerons ledit collègue Le Kayakiste prudent, pour conserver son anonymat. Voici.
"Je vais te rendre un service mon petit bonhomme. On ne peux (sic) rencontrer longuement. On peux (sic) interroger penant (sic) pendant longtemps mais on rencontre en une seconde (...). Ast'huer (six x3), si tes (sic) trop bornç (sic) pour comprendre, reste comme ça comme un épais. PS: j'ai averti Doucet."
Moi, je compte six fautes. Pour un gars qui prend la peine d'écrire une lettre de plainte conçernant la grammaire et l'orthographe, je trouve ça, disons, spécial. Pour ne pas dire singulier.
J'aime particulièrement le "J'ai averti Doucet" à la fin. Wow. Cet homme connaît le nom de famille du rédacteur en chef, il doit fréquenter les cercles d'initiés du milieu. La prochaine fois, je suis certain que ce sera une missive avec des lettres découpées dans des revues, signée d'un nom comme Le Zodiaque Enchanté ou La Main Noire.
Mais laissons les idiots dans leur royaume, et contemplons ce (véritable) mot d'amour reçu par courriel le lendemain par un jeune journaliste nommé le Prédateur d'oestrogène: "Juste un petit mot pour te dire que j'aime beaucoup te lire, tu es professionel et très poétique tout à la fois."
Il faut de tout pour faire un monde, je vous jure.
Cette fois, le fou furieux a pris ses précautions pour ne pas qu'on puisse lui répliquer: il a envoyé une lettre dactylographiée (ça existe encore ça??? c'est très 1992, en tout cas) d'un ton incroyablement condescendant à ce même collègue pour se plaindre d'une expression mal utilisée dans un de ses textes. Nous surnommerons ledit collègue Le Kayakiste prudent, pour conserver son anonymat. Voici.
"Je vais te rendre un service mon petit bonhomme. On ne peux (sic) rencontrer longuement. On peux (sic) interroger penant (sic) pendant longtemps mais on rencontre en une seconde (...). Ast'huer (six x3), si tes (sic) trop bornç (sic) pour comprendre, reste comme ça comme un épais. PS: j'ai averti Doucet."
Moi, je compte six fautes. Pour un gars qui prend la peine d'écrire une lettre de plainte conçernant la grammaire et l'orthographe, je trouve ça, disons, spécial. Pour ne pas dire singulier.
J'aime particulièrement le "J'ai averti Doucet" à la fin. Wow. Cet homme connaît le nom de famille du rédacteur en chef, il doit fréquenter les cercles d'initiés du milieu. La prochaine fois, je suis certain que ce sera une missive avec des lettres découpées dans des revues, signée d'un nom comme Le Zodiaque Enchanté ou La Main Noire.
Mais laissons les idiots dans leur royaume, et contemplons ce (véritable) mot d'amour reçu par courriel le lendemain par un jeune journaliste nommé le Prédateur d'oestrogène: "Juste un petit mot pour te dire que j'aime beaucoup te lire, tu es professionel et très poétique tout à la fois."
Il faut de tout pour faire un monde, je vous jure.
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