vendredi 27 février 2009

Scoop

C'est Techno Beanie qui va être fier de moi. (Au fait, pourquoi j'arrête pas de le ploguer, celui-là? Messemble que tous mes billets débutent ou se terminent par une incantation de son nom récemment... ce doit être parce que la sonorité de "TechnoBeanie" est douce à l'oreille, tsé, ça coule bien, ça roule sur la langue... Tout le contraire de, je sais pas moi, Marie Ilse, la blogueuse-journaliste de La Presse dont la deuxième moitié du prénom demande à la langue une méchante pirouette quand on le prononce pour la première fois. Je m'égare.)

Je viens de découvrir une série de télévision absolument hallucinante, au concept révolutionnaire et terriblement accrocheur. Tellement que moi, jeune homme téléphobe qui ne regarde rien d'autre que Les Invincibles, Les Simpsons au 34 et le Canayen, je me suis laissé aspirer dans un tourbillon sans fin en me claquant 12 épisodes de 45 minutes en un peu moins de 30 heures, cette semaine. La dernière fois que j'avais regardé autant de télé, c'était... jamais.

Laissez-moi vous raconter un peu; je tâcherai de ne pas dévoiler les punchs, car je pressens que plusieurs se hâteront vers leur fournisseur DVD le plus près après la lecture de ce billet. 

L'histoire, donc. Ça se passe à Los Angeles, il y a environ huit ans. Un candidat à la présidentielle américaine menace d'être assassinné par un mystérieux groupuscule le jour même des primaires californiennes. Une cellule anti-terroriste réputée, dirigée par un espèce de policier rebelle aux méthodes peu orthodoxes (dixit Le coeur a ses raisons), se chargera de sa sécurité tout au long de cette journée d'enfer, dont on suivra le déroulement minute par minute, en temps réel. Ça s'appelle 24 et ça met en vedette Kiefer Sutherland et Elisha Cuthbert.

Quand ça va gagner plein d'Emmy, cette série-là, vous pourrez dire fièrement que vous l'avez lu ici en premier. 

Ne me remerciez pas, je suis là pour ça.

(Ben oui, je sais que je suis en retard d'à peu près dix ans, mais je préfère nier la réalité et prétendre que je suis au courant de tout avant tout le monde. Et si vous osez prétendre le contraire, j'efface vos commentaires, bon.)

dimanche 15 février 2009

Des guitares par-ci, par-là

La semaine dernière, un gros camion de livraison s'est stationné devant chez moi et a commencé à dépaqueter une série de cadeaux dont je n'avais pas prévu l'arrivée. Tandis qu'il prenait une pause pour souffler un peu, j'ai demandé au gros livreur moustachu de me faire l'inventaire de sa cargaison. Ce qu'il m'a dit est renversant.

Tout ça débute par un spectacle de Flogging Molly, lundi soir au Métropolis. Bon, c'est vrai, on en a assez des fluit-fluit-fluit-bam-bam mi-irlandais, mi-adolescent de la East Coast, mais eh, le pouvoir d'attraction de la Guinness étant ce qu'il est, il faut s'attendre à ce que la salle de la rue Ste-Catherine soit bondée pour l'occasion. Quelqu'un se souvient-il encore des paroles du Devil's Dance Floor?

Trois jours plus tard (c'est jeudi, ça), Protest The Hero, étoile montante d'un certain sous-genre métal, brûlera (on imagine) les planches du Club Soda. C'est intéressant pour deux raisons: PTH est d'abord un groupe canadien, ce qui permet au mélomane averti de respecter ses quotas de musique semi-locale, et il est ensuite sur une fulgurante lancée. La dernière fois qu'ils sont venus à Montréal en tant que têtes d'affiches, les gars ont joué au très chic Club Lambi, devant 150 personnes. J'ai bien hâte de voir si le Club Soda sera bondé ou pas...

Le meilleur reste à venir. Dans les boîtes de carton qui traînent encore devant chez moi, j'ai trouvé un show de Mindless Self Indulgence (14 mars) Bloc Party (18 mars) et Underoath (19 mars). Trois incontournables en cinq jours? Nous n'avions pas vu ça depuis l'infâme trio Loco Locass/Cowboys Fringants à la St-Jean-Baptiste, NOFX au Métropolis et Groovy Aardvark (aussi au Métropolis) en 2005!

Il faut ajouter à cette intéressante ribambelle un arrêt très attendu de Lamb of God et Children of Bodom le 17 avril au très merdique Cepsum (une salle diabolique qui a failli gâcher le dernier show de Rise Against).

J'ai remercié le gros livreur moustachu et l'ai supplié de me faire ce genre de surprises plus souvent. Il m'a souri et a enlevé sa casquette pour s'éponger le front, découvrant ainsi le haut de son visage.

C'était le Malin!


PS: Non, je ne travaille pas sur ce post depuis un mois. Pourquoi un silence si long, donc? Parce que je ne voulais pas écrire sur le conflit au JdM, de crainte de m'emporter (je suis assez sanguin à ce propos), et que je ne pense qu'à ça depuis fin janvier. Le temps est venu (c'est si dramatique comme formule...) de réactiver mes neurones à autre chose qu'à une guerre sur laquelle je n'ai aucune emprise, enfin, une si petite emprise qu'on peut l'annuler d'une chiquenaude.