Le JdM a le mérite d'embaucher des chroniqueurs très diversifiés: Bazzo, Hall, Aubin, Elgraby... ils ont tous un point de vue différent de l'actualité, et c'est bien ainsi. On aimerait avoir un éditorialiste de la trempe d'André Pratte ou Mario Roy, mais bon, à la perfection nul n'est tenu.
Le dernier chroniqueur embauché est Dan Bigras, vous savez, le chanteur qui a compris (comme Claude Dubois) que de refaire ses chansons en duo pouvait rapporter gros au Québec. Il a pondu son premier texte aujourd'hui, et je n'ai pas de félicitations à lui faire. Voici quelques extraits choisis:
Le temps des seigneurs
Dan Bigras
Journal de Montréal
30/09/2008 07h46
Enfin, le temps des seigneurs, des rois et des dictatures est révolu ! Fini, le Moyen ge ! L'ère de la démocratie universelle est à nos portes. La démocratie qui protège les faibles contre les abus des forts. Qui protège le peuple contre la tyrannie du monarque, le paysan contre la rapacité du seigneur... Vous croyez ça, vous ? Moi non plus.
La majorité des gens ont maintenant compris que si la richesse principale de l'Irak avait été le brocoli, il y aurait là-bas en ce moment un peu moins de «démocratie» armée.
(...)
Nous sommes en mission guerrière-humanitaire. Pour reconstruire des écoles pour les petites filles, semble-t-il. Comment pourrions-nous décemment être contre ça? Même si, pas si loin, il y a un pays où l'on brutalise, viole et assassine des milliers de petites filles.
Monsieur Harper pourrait peut-être nous expliquer et expliquer aux familles de nos militaires ce que nous foutons en Afghanistan tout en refusant obstinément d'aller au Darfour, comme si nous n'avions rien retenu du Rwanda.
Combien d'argent de nos poches aux fabricants d'armes ? Une industrie multimilliardaire fabricante de mort.
Combien de milliards en réductions de taxes aux pétrolières ? Ces mêmes pétrolières que plus personne ne croit sur les prix qu'elles nous chargent à la pompe pour du pétrole puisé on ne sait où.
Où puise-t-on notre argent pour le leur donner ? C'est drôle, en même temps on coupe dans la santé, dans les soins communautaires et... ah oui, la culture. C'est qu'il faut faire rouler l'économie.
Bizarre l'économie. À chaque fois qu'elle roule, il y a encore plus d'ultra-riches et encore plus d'ultra-pauvres. Pauvre économie, elle travaille dur. Ça prend beaucoup de pauvres pour faire un riche. Nous en avons la preuve aux États-Unis ces jours-ci en contemplant avec inquiétude une économie qui s'écroule à force d'avoir été pillée par les patrons de Mr Bush.
Ici, le gouvernement Harper remettra en question le droit des femmes à l'avortement et interdira le mariage gai. Interdira l'euthanasie, mais voudra rétablir la peine de mort.
Il va envoyer des enfants de quatorze ans en prison à vie alors qu'il maintiendra leur consentement sexuel légal à seize ans. Aux États-Unis, l'âge légal pour consommer de l'alcool est de vingt et un ans alors que pour acheter une arme à feu, il est de dix-huit ans.
(...)
La vérité, c'est que le temps des seigneurs est revenu.
Ayoye. Vous avez lu le nombre de sujets abordés dans ce minuscule texte? On les compte ensemble: la démocratie bafouée, l'Irak, l'Afghanistan, le Darfour, le Rwanda, l'industrie militaire, les pétrolières, les coupes dans la santé, les coupes dans les soins (sic) communautaires, les coupes en culture, la pauvreté, la crise des prêts hypothécaires à risque aux USA, le droit à l'avortement, le mariage gai, l'euthanasie (!), la peine de mort (!!!), l'âge de consentement sexuel, l'âge légal pour boire, l'âge légal pour acheter une arme à feu.
19. Dix-neuf enjeux complexes et subtils, qui n'ont absolument rien à voir les uns aux autres, sont autant de dossiers réglés par le chroniqueur dans le même texte. Vous avez dit "décousu et impertinent"? Vous avez raison.
Attardons-nous au passage sur l'Afghanistan. M. Harper n'a d'abord pas à expliquer ce que nous "foutons" en Afghanistan, puisque ce sont les Libéraux de Jean Chrétien qui ont envoyé nos troupes là-bas. Et qu'est-ce que le Soudan vient faire là-dedans, pour l'amour de Dieu? Deux pays, deux continents, deux situations qui n'ont absolument rien à voir.
D'ailleurs, si le chroniqueur estime que nous engraissons "l'industrie multimilliardaire fabricante de mort" (allô la démagogie) avec notre cash, il oublie que c'est justement l'armée qui aurait la force d'intervenir au Soudan, si cela était possible.
Harper a dit à peu près 142 fois qu'il ne rouvrirait pas le débat sur l'avortement cette semaine, que veux-t-on de plus? Ce n'est pas parce que 3-4 féministes s'énervent avec un projet de loi (qui est mort et enterré, soit dit en passant, et qui ne faisait pas allusion à l'avortement whatsoever) que c'est vrai. Et d'où est-ce que ça sort cette histoire de peine de mort à la noix???
Dernière niaiserie, et non la moindre: la crise économique a été causée par "les pilleurs patrons de M. Bush". Car tout le monde sait, bien sûr, que les banques américaines sont très heureuses de leur situation en ce moment et qu'elles l'ont fait exprès de prêter trop de cash à une classe moyenne pas capable de rembourser. D'ailleurs, pour des "pilleurs", je trouve qu'elles font faillite vite pas juste un peu, ces banques.
Mais bon, si un chanteur populaire le dit...
mardi 30 septembre 2008
jeudi 25 septembre 2008
HORREUR
Il n'existe pas assez de bits sur internet pour décrire toute l'horreur que m'inspire l'atroce/insignifiante/bâclée/ridicule nouvelle image de Cyberpresse! Quel résidu de site web dégueulasse! Ça ressemble au site de LCN (qui est la pire abomination de la technologie, selon moi), verrat! Je dresse comme ça, en 30 secondes, une liste des choses qui me gossent déjà sur le seul site de nouvelles live potable du web québécois:
-Avant, chaque section était divisée en couleur. Bleu pour les arts, rouge pour le sport, c'était simple et clair du premier coup d'oeil. Maintenant, tout est rouge et blanc! Tout! En plus d'être incroyablement inconvénient, c'est endormant!
-IL Y A DES PAGES DE PUBS SACRAMENT!!! Tu cliques sur un article, pouf, on essaie de te vendre une Jetta pendant trente secondes. Y a-t-il quelque chose de plus frustrant que ces espèces de cochonnerie qui font planter ton fureteur une fois sur quatre?
-Où sont les blogues, sacrament? Je cherche celui de Pat Lagacé en ce moment. Ben tiens, il n'est pas là, parce qu'ils semblent afficher seulement les 6 derniers updates. Je clique sur Suivant, criss, il n'est nul part! JE VEUX LIRE PAT LAGACÉ QUAND JE SUIS SUR CYBERPRESSE, MERDE!!!
-Il n'y a aucune excuse acceptable pour un titre ronflant comme "Aujourd'hui sur Cyberpresse" (à droite en haut sur l'accueil). Comment ça, "aujourd'hui"? On est sur internet, les gens n'y vont pas une fois, ou aujourd'hui! Ils y vont maintenant, et tu n'as pas besoin de leur dire "Voici ce qu'il y a sur mon site", ils y sont déjà!!! (Je sais, cette section était sur l'ancienne version, mais elle me gossait déjà)
-Qu'est-ce que le médiocre moteur de recherhce Pages Jaunes (quelqu'un a déjà sérieusement trouvé de quoi avec ce moteur là, pour vrai?) fait sur un site sérieux?
-Les sections Photos & Vidéos devraient être interdites. C'est comme si on avait une section "Textes" et "Graphiques". Ça va ensemble, tout ça, vous pigez?
Enfin, j'haïs ça. Je suis certain que bientôt, ils vont mettre l'équivalent du bouton publicitaire "Cliquez ici-Vite-vite-vite" qu'on a sur le site du JdM. Et qu'il va y avoir des cadenas jaune pour lire les articles, comme sur Le Devoir.
Voyez toutes les calamités qui arrivent quand j'essaie de vous laisser tout seul quelques jours...
samedi 20 septembre 2008
A+
samedi 13 septembre 2008
Chouuuuu
Après les "EXCLUSIF", je vous entretiens aujourd'hui de la formule "a appris". Voyez, un exemple tiré des journaux de ce matin.
Silvia Galipeau
La Presse
Dollarama retire les gommes à mâcher de la marque Bubble Gum, Gomme à bulles, de tous ses magasins au pays. Motif? Un objet, qui pourrait être une agrafe, a été trouvé dans une de ces gommes au cours d'une fête d'enfants à Montréal, la semaine dernière. Une découverte qui, à un mois de l'Halloween, relance la vieille peur des bonbons empoisonnés
Le produit, vendu en languettes de 24 gommes emballées individuellement, importé de Chine par Dollarama, sera retiré des 500 succursales du pays, a appris La Presse.
Les "a appris", chez les journalistes, c'est comme un signe de triomphe, un tag que l'on ajoute à un texte pour montrer qu'on a battu la compétition.
Quand c'est un scoop que tout le monde fouillait depuis longtemps, c'est triomphal de marquer ça.
Mais quand c'est une nouvelle dont tout le monde se câlisse, c'est très show-off, très imbus de soi-même.
Cette nouvelle n'était pas sans importance, loin de là. Mais elle était mineure, très, très mineure. Et ce n'est pas moi qui le dit: le texte a été publié en page 26. Vingt-six. Après la section internationale. Quand tu es seul sur une nouvelle parce que personne ne travaillait dessus, et qu'en plus elle passe complètement inaperçu dans ton propre journal, le bon sens commun dicte d'être modeste.
Il devrait y avoir une loi qui interdit les "a appris" qui sont publiés après la page 10.
(Et non, je ne plante pas ça parce que ça a été publié chez le concurrent. Nous en faisons des pires, vous verrez bien cette semaine qu'on en fait des pires.)
Silvia Galipeau
La Presse
Dollarama retire les gommes à mâcher de la marque Bubble Gum, Gomme à bulles, de tous ses magasins au pays. Motif? Un objet, qui pourrait être une agrafe, a été trouvé dans une de ces gommes au cours d'une fête d'enfants à Montréal, la semaine dernière. Une découverte qui, à un mois de l'Halloween, relance la vieille peur des bonbons empoisonnés
Le produit, vendu en languettes de 24 gommes emballées individuellement, importé de Chine par Dollarama, sera retiré des 500 succursales du pays, a appris La Presse.
Les "a appris", chez les journalistes, c'est comme un signe de triomphe, un tag que l'on ajoute à un texte pour montrer qu'on a battu la compétition.
Quand c'est un scoop que tout le monde fouillait depuis longtemps, c'est triomphal de marquer ça.
Mais quand c'est une nouvelle dont tout le monde se câlisse, c'est très show-off, très imbus de soi-même.
Cette nouvelle n'était pas sans importance, loin de là. Mais elle était mineure, très, très mineure. Et ce n'est pas moi qui le dit: le texte a été publié en page 26. Vingt-six. Après la section internationale. Quand tu es seul sur une nouvelle parce que personne ne travaillait dessus, et qu'en plus elle passe complètement inaperçu dans ton propre journal, le bon sens commun dicte d'être modeste.
Il devrait y avoir une loi qui interdit les "a appris" qui sont publiés après la page 10.
(Et non, je ne plante pas ça parce que ça a été publié chez le concurrent. Nous en faisons des pires, vous verrez bien cette semaine qu'on en fait des pires.)
mercredi 10 septembre 2008
G-É-N-I-E
J'étais à la Brûlerie St-Denis en train de faire ce que font tous les écrivains ratés, quand j'ai vu deux gars dans la rue qui tenaient entre leurs mains un jeu de XBox. Intrigué, je me suis penché vers eux... pour m'aperçevoir que c'était une copie de NHL 2009. J'ai laissé mon laptop aux soins d'une dame à côté de moi, j'ai couru de l'autre côté de la rue au Vidéotron, et j'ai mis la main sur mes deux copies (une pour moi, l'autre pour mon ami) de ce jeu que j'attendais depuis des semaines.
On me demandera pourquoi je m'excite tant, moi qui ne suis pas un gros gamer.
J'ai commencé à jouer à NHL (celui d'EA Sports, il va sans dire) en 1993, alors que j'étais âgé de huit ans. Je passais des dimanche entiers à gagner des coupes Stanley avec Kirk Muller, Brent Gilchrist et Patrick Roy, j'organisais des tournois avec mes petits amis, bref, la totale.
J'ai joué avidement au 94, 95, 98. Après ça, j'ai perdu le rythme, n'ayant pas de consoles et mon ordinateur étant trop poche pour supporter les versions post-deuxième millénaire.
J'ai repogné la piqûre avec NHL 2006 au XBox (première version). Je jure devant Dieu qu'avec deux de mes amis, on a joué au minimum 1500 parties de cette verison-là. Et notre estimation n'est pas surfaite, croyez-moi. NHL 2007 a été un aussi gros succès, d'autant plus qu'à l'époque j'habitais avec l'un de ces deux amis en question. Idem pour NHL 2008, qui a battu un record avec une estimation de 2000 parties jouées entre moi et mon ami en un an. C'est 5 games par jour en moyenne, ça.
Et voilà, le 2009 vient de sortir, il est encore chaud. Comme d'habitude, on va chiâler pendant une semaine en maudissant les nouveaux contrôles qu'on n'aimera pas, les nouvelles options qui nous feront suer, toutes ces choses à réapprendre... et après, ça deviendra le meilleur jeu de l'univers.
Jusqu'à ce qu'ils sortent NHL 2010, évidemment.
On me demandera pourquoi je m'excite tant, moi qui ne suis pas un gros gamer.
J'ai commencé à jouer à NHL (celui d'EA Sports, il va sans dire) en 1993, alors que j'étais âgé de huit ans. Je passais des dimanche entiers à gagner des coupes Stanley avec Kirk Muller, Brent Gilchrist et Patrick Roy, j'organisais des tournois avec mes petits amis, bref, la totale.
J'ai joué avidement au 94, 95, 98. Après ça, j'ai perdu le rythme, n'ayant pas de consoles et mon ordinateur étant trop poche pour supporter les versions post-deuxième millénaire.
J'ai repogné la piqûre avec NHL 2006 au XBox (première version). Je jure devant Dieu qu'avec deux de mes amis, on a joué au minimum 1500 parties de cette verison-là. Et notre estimation n'est pas surfaite, croyez-moi. NHL 2007 a été un aussi gros succès, d'autant plus qu'à l'époque j'habitais avec l'un de ces deux amis en question. Idem pour NHL 2008, qui a battu un record avec une estimation de 2000 parties jouées entre moi et mon ami en un an. C'est 5 games par jour en moyenne, ça.
Et voilà, le 2009 vient de sortir, il est encore chaud. Comme d'habitude, on va chiâler pendant une semaine en maudissant les nouveaux contrôles qu'on n'aimera pas, les nouvelles options qui nous feront suer, toutes ces choses à réapprendre... et après, ça deviendra le meilleur jeu de l'univers.
Jusqu'à ce qu'ils sortent NHL 2010, évidemment.
samedi 6 septembre 2008
Où est Philippe?
EXCLUSIF!
Lu ce matin dans La Presse.
La Presse
Actualités, samedi 6 septembre 2008, p. A26
Entrevue exclusive
Le chef de la SQ s'oppose à une police des polices
Charbonneau, Jean-Paul
Le nouveau directeur général de la Sûreté du Québec est d'avis que les policiers chargés d'enquêter sur des policiers d'un autre corps lors de politiques ministérielles ne se placent pas en situation de conflit d'intérêts.
Lors d'une interview exclusive accordée à La Presse, Richard Deschesnes a dit n'être pas favorable à la création d'un organisme indépendant, que l'on pourrait appeler la police des polices, pour enquêter lorsque qu'un policier est impliqué dans un incident dans l'exercice de ses fonctions.
Lu ce matin dans Le Journal de Montréal
Le directeur général de la Sûreté du Québec assure qu'il n'y a pas de luxe dans les nouveaux bureaux de la haute direction, dont l'aménagement a coûté plus de 1,5M$.
Mathieu Boivin
Le Journal de Montréal
En entrevue au Journal de Montréal, Richard Deschênes a admis, hier, que les dépenses...
Ça fait trois fois depuis le début de l'été que La Presse sort l'EXCLUSIF en lettres rouges alors que le JdM a exactement la même entrevue ce jour-là. La dernière fois, c'était avec le ministre de la santé, Yves Bolduc.
Vous savez, il n'y a pas que le JdM qu'on peut accuser de sensationnalisme et de tromperie... Ça fait du bien de se le rappeler, des fois.
La Presse
Actualités, samedi 6 septembre 2008, p. A26
Entrevue exclusive
Le chef de la SQ s'oppose à une police des polices
Charbonneau, Jean-Paul
Le nouveau directeur général de la Sûreté du Québec est d'avis que les policiers chargés d'enquêter sur des policiers d'un autre corps lors de politiques ministérielles ne se placent pas en situation de conflit d'intérêts.
Lors d'une interview exclusive accordée à La Presse, Richard Deschesnes a dit n'être pas favorable à la création d'un organisme indépendant, que l'on pourrait appeler la police des polices, pour enquêter lorsque qu'un policier est impliqué dans un incident dans l'exercice de ses fonctions.
Lu ce matin dans Le Journal de Montréal
Le directeur général de la Sûreté du Québec assure qu'il n'y a pas de luxe dans les nouveaux bureaux de la haute direction, dont l'aménagement a coûté plus de 1,5M$.
Mathieu Boivin
Le Journal de Montréal
En entrevue au Journal de Montréal, Richard Deschênes a admis, hier, que les dépenses...
Ça fait trois fois depuis le début de l'été que La Presse sort l'EXCLUSIF en lettres rouges alors que le JdM a exactement la même entrevue ce jour-là. La dernière fois, c'était avec le ministre de la santé, Yves Bolduc.
Vous savez, il n'y a pas que le JdM qu'on peut accuser de sensationnalisme et de tromperie... Ça fait du bien de se le rappeler, des fois.
vendredi 5 septembre 2008
Le nouveau cowboy est arrivé
On sourit tous et on se rend au http://206.172.2.55/les_cowboys_fringants-entre_deux_taxis.mp3 pour écouter la nouvelle toune des Cowboys Fringants, Entre deux taxis. Premiers commentaires, après deux écoutes. Sur le ton, ça ressemble aux Étoiles filantes. Pour la musique, eh ben, c'est beaucoup moins aventureux que ce que laissaient présager les commentaires de JF Pauzé, qui parlait d'un disque "plus texturé". Ceux qui redoutaient un virage rock-progressif peuvent dormir en paix.
Le premier extrait d'un album aussi attendu que celui des CF est souvent la chanson la plus fédératrice, la plus simple du lot. En prenant Entre deux taxis comme point de départ, je pense que ça va être un album aussi mature et sérieux que l'était La Grand-Messe.
Sortie le 23 septembre, pour les étourdis qui ne le savaient pas encore.
Le premier extrait d'un album aussi attendu que celui des CF est souvent la chanson la plus fédératrice, la plus simple du lot. En prenant Entre deux taxis comme point de départ, je pense que ça va être un album aussi mature et sérieux que l'était La Grand-Messe.
Sortie le 23 septembre, pour les étourdis qui ne le savaient pas encore.
mercredi 3 septembre 2008
L'été est fini
Ceux qui maudissaient la nature depuis juin peuvent se réjouir: la canicule qu'ils attendaient depuis si longtemps domine notre ciel depuis quelques jours. Bon, c'est plus une demi-canicule qu'autre chose, mais qui s'en plaindra après les orages systématiques que nos après-midi ont endurés récemment?
Cela étant dit, et pour rester dans le domaine de la nature, voici un arbre qui est prêt à affronter le rude hiver québécois. Les ouvriers qui ont repeint la clôture devant lui n'ont pas pris garde de le couvrir pendant leurs travaux, ce qui fait que le bas de son écorce ressemble désormais à un rouleau de papier d'aluminium géant. À côté de ça, Rabaska n'est pas un scandale.
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