Une confession, d'abord: l'auteur de ces lignes n'ayant pas assisté au passage de la bande à Kele Okereke dans la grande salle de la rue Sainte-Catherine l'automne dernier, il devra s'abstenir de faire des comparaisons et juger uniquement la qualité du produit, sans savoir s'il s'agissait d'une reprise intégrale du dernier concert. Voilà pour l'avertissement.
La grande force de Bloc Party se trouve dans sa capacité à jongler entre les refrains fédérateurs, les murs de guitares lourdes et les pointes électro-dance de ses compositions. Dès les premières mesures de One Month Off en ouverture, on avait une preuve éclatante de cette capacité. Construite autour d'une séquence électro entraînante, la pièce propose rapidement un joli riff de guitare juste assez pointu pour passer à un refrain absolument irrésistible et à une finale monumentale.
« Je n’essaie pas de dire que nous sommes meilleurs que quiconque ici ce soir, mais j’aimerais remercier Jésus Christ pour nous accompagner parmi vous », a lancé à la foule le très chrétien Spencer Chamberlain avant le rappel. Pas certain qu’on partage cet enthousiasme aveugle envers le célèbre natif de Bethléem, mais en ce qui concerne le talent de ce groupe-là, il est effectivement supérieur à celui de bien d’autres en ce bas monde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire