mercredi 28 mai 2008

Pourquoi le soccer, c'est poche

Certains d'entre-vous me demandaient depuis des heures de raconter mon aventure à l'Impact. Eh ben, j'ai été vraiment enchanté.

Nous sommes arrivés, moi et mon ami Goldorak, en convergeant vers le stade Olympique en marchant le long de Pix-IX, ce qui est vachement montréalais, vous en conviendrez. Le stade, dans mon souvenir, ça faisait au moins huit mois que les gens ne s'étaient pas volontairement dirigé vers lui (au show de The Police), mais bon.

Nous arrivons au stade, ça sent le hot-dog, les gens sont de belle humeur, il fait beau, le soleil brille, lalalère, ça va être le fun, que je me dis.

Voici la vue que nous avions lors du coup d'envoi du match.


La foule est en feu


Quinze minutes plus tard, l'Impact a une échappée:


Un spectateur enjoué retient son souffle


Wow, de l'action à son meilleur.

On réussit à s'asseoir, 35 minutes après le début de la game, parcequ'il y a six guichets pour donner genre 3000 billets à autant de fans qui ont eu le malheur d'arriver seulement vingt minutes en avance. L'expression "billet électronique" ou "nous sommes en 2008" n'est visiblement pas entrée en considération dans la construction du stade Saputo. Bref.

À la mi-temps, après s'être levé exacteent au coup de sifflet, on essaie de se rendre aux toilettes, moi et Goldorak. Voici la vision d'horreur qui nous y attendait:



À la queue-leu-leu, comme on dit.

J'aime pas vraiment le soccer, genre que je considère que les joueurs sont de grands athlètes et tout, vraiment je le pense, mais ça ne vient pas me chercher. Je ne connais pas les joueurs, il n'y a pas de tradition au pays, quand j'étais petit chez moi on écoutait le hockey, j'imagine que c'est la même chose pour le soccer pour d'autres personnes, enfin.

Mais j'ai aimé ma soirée à l'Impact. Même si on a attendu 45 minutes pour avoir nos billets, moi et Goldorak, en compagnie de centaines de fans en maudit, parcequ'il n'y a pas assez de guichets aux portes du stade. Idem pour les toilettes, maudit, il y a 12 000 personnes dans les estrades, pourquoi n'avoir que deux-trois toilettes?

En tout cas, au moins, Goldorak a pu se venger en notre nom en foutant le feu aux estrades en fin de partie.


Ah oui, et pour couronner le tout, la game s'est finie 1-0 pour Toronto. Esti que je le savais. 1-0, aucun but pour cheerer pour son équipe. Des fois, c'est poche, le soccer.

3 commentaires:

Cab a dit…

Superbe organisation! Ce fût une belle aventure.

Phil a dit…

Organisé de même...

Ah, j'ai oublié de mentionner que le très montréalais rouquin de Mes Aïeux était présent avec son enfant. Ça nous vient d'une source que nous appellerons "L'Oreille affutée".

Ti-Jul a dit…

J'appuie tous les propos.... Sauf le bout où on m'accuse d'avoir mis le feu... C'était plutôt le groupe des "Ultra fans" de l'Impact...Mêmes eux commencent à chialer contre leur équipe...